Le père Cheval n'est plus curé de Courseulles depuis septembre, malgré le soutien de Rome. Aussi, il refuse de quitter le presbytère où il célèbre sa messe (forme ordinaiare en latin) en privé. Son remplaçant, le Père Emmanuel Phaka-Nlenzo, originaire de la République démocratique du Congo, malade du cœur, a subi un triple pontage pris en charge financièrement par une paroissienne, habite avec un de ses confrères à Creully.
Des nouvelles de l’ex-curé de Courseulles-sur-mer
Une procédure de révocation a été lancée par le diocèse. Deux prêtres consulteurs ont été nommés pour examiner les raisons de cette décision. Une lettre a été envoyée au père Cheval pour qu'il justifie son refus. À l'issue d'une nouvelle réunion, le comité a statué et a décidé de prononcer le premier décret de révocation. Le but de la procédure est que le prêtre puisse se défendre. Mais ça peut être très long.
7 commentaires
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HB
Il n’est pas nécessaire de souffrir physiquement pour être martyrisé!
Prions pour ce prêtre courageux et catholique !
Jean-François
Je suis du diocèse, et Mgr Pican, persécute tous les prêtres, qui sont fidèles à Rome tant sur le plan liturgique, que doctrinal.
Heureusement, il part en retraite en février 2010. Espérons que nous aurons un évêque comme Mgr Aillet ou Rey, mais quand on voit le fronde dont fait l’objet Mgr Cattenoz, on craint malgré tout…
Quentin
J’ai moi-même été spectateur direct de l’affaire. On a fait venir un prêtre, le Père Emmanuel Phaka-Nlenzo, du Congo, sans même l’avertir du problème entre le Père Cheval et l’évêque. Résultat, ce jeune prêtre est venu en France pour rien, puisque Courseulles a son prêtre ! Il a été utilisé et déplacé comme un pion ! C’est scandaleux.
Je rejoins entièrement les propos de Jean-François : Mgr Pican persécute ses prêtres, méprise les fidèles (qui n’ont même pas été informés des mouvements de prêtres), et décourage les vocations (si bien que l’on encourage les nouvelles vocations à faire leur séminaire hors du diocèse !). Les fidèles du diocèse, quel que soit leur sensibilité, veulent unanimement le départ de cet évêque.
Tout mon soutien au Père Cheval.
ED
Attention…
Mgr CATTENOZ n’est pas critiqué par ses prêtres pour ses prise de positions doctrinales et dogmatiques, bien au contraire, mais pour sa pastorale très mal vécue (dépenses, communication avec ses prêtres,…)
Ne mélangeons pas les problèmes
Sancenay
Je suis très attristé par cette nouvelle.
Je connais un peu le Père Cheval pour avoir été accueilli dans sa paroisse avec ma famille lors de vacances à …Crèvecoeur près de Saint-Pierre-sur Dives où L’Abbé Cheval disait la messe.
Nous avions la certitude et la joie d’avoir rencontré un bon prêtre qui revivifiait sa campagne, se trouvait entouré d’enfants de choeur et savait toucher coeurs et esprits par des homélies très profondes. Sa messe respectait le sens Sacré.
Ses fidèles paraissaient heureux et vivaient assurément la charité en accueillant volontiers les vacanciers notamment lors du pèlerinage du 15 août.
Il s’était incidemment trouvé que nous avions été sur le point de racheter dans les environs une maison de famille chargée d’histoire.
Puisqu’en effet,cette propriété où séjourna Charlotte Corday, comportait le fameux chemin où Charlotte ayant vu son père si outrageusement agressé par un révolutionnaire aviné réalisa alors toute l’inhumanité et tout le mensonge de la révolution à laquelle elle avait, préalablement , et en toute innocence, peu ou prou adhéré.
Mais la Vie et ses épreuves, hélas, en ont finalement décidé autrement et nous n’avons pas pu racheter cette propriété.
Et si ce n’était l’Abbé Cheval , ces souvenirs seraient restés pour nous en quelque sorte… un crève-coeur.
Il y a cependant toujours un enseignement à tirer des épreuves et particulièrement des signes qui les accompagnent.
Il est d’ailleurs tout a fait possible que le rayonnement de L’Abbé Cheval ait apporté sa contribution à la vocation sacerdotale d’un de nos fils.
« Crèvecoeur » … « Saint-Pierre-sur-Dives »… ! La prise de conscience de Charlotte Corday , la persécution de L’Abbé Cheval…
C’est assez singulier,tout de même .
Ce ne sont assurément pas des signes à rester les bras croisés devant les scories du fanatisme idéologique qui s’accrochent encore ici et là dans l’Eglise, davantage d’ailleurs aux paniers de quête qu’aux objets du cultes, négligés depuis si longtemps.
Dès lors j’invite volontiers tous nos amis de bonne volonté à se tenir en alerte sur le sujet, et voir en temps utile ce qui peut-être fait avec et pour l’Eglise pour venir en aide à ce bon Prêtre en évitant bien sûr de jeter de l’huile sur le feu, mais sans se priver non plus de sainte colère à bon escient là où le besoin s’en ferait sentir.
Merci à nos amis du Salon Beige de nous tenir de près au courant.
Entre temps, j’envoie mon témoignage dûment complété là où et comment,il ne peut, à terme, que porter. Je m’y engage.
PM
Qu’un prêtre soit persécuté par son évêque, en l’occurrence, ici, l’évêque de Bayeux et Lisieux, Mgr Pican, tout simplement parce que, lui, le prêtre, se montre fidèle à Rome sur les plans liturgique et doctrinal, voilà qui dépasse l’entendement. Le Nonce n’a-t-il pas la possibilité d’intervenir ?
Benoît
Mais Rome a déjà tranché sur cette affaire !
Que fait l’évêque ? Il refuse. N’y a t-il pas là un acte de désobéissance ?
Attendre encore 1 an le départ de l’évêque c’est long. L’Abbé Cheval n’est pas le premier prêtre de ce diocèse à faire l’objet d’une telle persécution. A chaque fois la même chose : Le prêtre est nommé à un poste où la possibilité d’action et d’apostolat sera la plus restreinte possible. (hôpital de Falaise, de Bayeux…)
Pour être originaire de ce diocèse, je le dis, c’est du déjà vu. DES prêtres que j’ai connus ont dû quitté le diocèse à cause de celà dans les années 90 !
Comme on l’entend trop souvent dans un jargon peu compréhensible : “il faut faire église autrement…” ou “Repoussons les piquets de l’horizon…”, c’est à dire une Eglise sans prêtres et donc sans Messe ?
Et la Communauté St Martin dont vient Mgr Marc AILLET, elle était prète à envoyer plusieurs Prêtres à Caen. Visiblement, cela n’était pas nécessaire, ou plutôt pas souhaité !