La Grande Loge de France (GLDF) organisait un dîner le 22 septembre au siège de l’obédience. Elle y a accueilli 3 intervenants : Jean-Louis Debré, président du Conseil constitutionnel, Régis Debray, et George Pau-Langevin, ministre de la Réussite éducative. Etait présent à la table du Grand Maître, le socialiste Jean-Pierre Sueur, président de la Commission des lois du Sénat.
Des politiques au dîner de la Grande Loge de France
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XC
Les politiques que vous citez sont sans doutes maçons.
Cela dit, sur le strict fait d’aller diner chez eux, Jésus a bien mangé avec les pêcheurs et le publicains, ce n’est donc pas un mal en soi.
Denis Merlin
C’est une réunion contraire à la laïcité de l’Etat. Le secret aggrave le caractère anti-démocratique.
La présence du Président du Conseil constitutionnel confirme que la France n’est pas un Etat de droit. Le Président du Conseil constitutionnel est un des plus hauts magistrats de France, il ne doit avoir pour guide que la raison, les droits de l’homme et la constitution, ce qui est conforme à ce qu’enseigne l’Eglise ou le Christ-Roi. La politique et la justice dépendent de la raison et non des magouilles secrètes.
L’organisation maçonnique est une organisation dangereuse (voir Humanum genus en accès libre aujourd’hui sur le site du Vatican décrit ainsi la secte des francs-maçons toutes obédiences confondues :
http://www.vatican.va/holy_father/leo_xiii/encyclicals/documents/hf_l-xiii_enc_18840420_humanum-genus_fr.html
« De fait, il n’est pas rare que la peine du dernier supplice soit infligée à ceux d’entre eux qui sont convaincus, soit d’avoir livré la discipline secrète, soit d’avoir résisté aux ordres des chefs; et cela se pratique avec une telle dextérité que, la plupart du temps, l’exécuteur de ces sentences de mort échappe à la justice établie pour veiller sur les crimes et en tirer vengeance. Or, vivre dans la dissimulation et vouloir être enveloppé de ténèbres; enchaîner à soi par les liens les plus étroits et sans leur avoir préalablement fait connaître à quoi ils s’engagent, des hommes réduits ainsi à l’état d’esclaves; employer à toutes sortes d’attentats ces instruments passifs d’une volonté étrangère; armer pour le meurtre des mains à l’aide desquelles on s’assure l’impunité du crime, ce sont là de monstrueuses pratiques condamnées par la nature elle-même. La raison et la vérité suffisent donc à prouver que la Société dont Nous parlons est en opposition formelle avec la justice et la moralité naturelles. »
Et ce sont des magistrats qui vont discuter avec ces bandits ?
c
Svp XC, je ne crois pas qu’il faille comparer Jésus aux politiciens invités au dîner de la GLDF. Ce n’était sûrement pas pour prêcher la bonne parole du Christ qu’ils s’étaient déplacés!
cela aurait d’ailleurs été intéressant comme titre de journal :
Jean-Louis Debré, Régis Debray, et George Pau-Langevin déclarant à Jean-Pierre Sueur, en lui montrant une pièce de monnaie antique: Il faut rendre à César ce qui est à César et à Dieu, ce qui est à Dieu!