Alors que la journée mondiale du don du sang se déroule, ce samedi 15 juin, l’Établissement français du sang annonce que les réserves sont au plus bas :
« Nous avons seulement 85 000 poches de globules rouges en réserve, c’est un niveau qui n’avait pas été atteint depuis 2011 et les réserves risquent de chuter encore davantage du fait du lundi de Pentecôte ».
Ce que ne dit pas l’article : d’anciens donneurs réguliers hésitent désormais à donner leur sang. En effet, depuis juillet 2016, le don du sang est autorisé, sous certaines conditions, aux hommes homosexuels. Cette décision a été prise… contre :
- l’avis du Comité National d’Éthique : Le don du sang n’est pas un droit, a estimé le Comité consultatif national d’éthique, pour qui la sécurité du receveur prime.
- l’avis de l’Association Française des Hémophiles, qui a publié un communiqué de presse sur le sujet (pas repris par la presse)
Pourquoi le CNE et l’Association Française des Hémophiles sont-ils contre l’ouverture du sang aux hommes homosexuels ? Parce que les hommes homosexuels représentent 43% des cas de séropositivité en France, soit presque la moitié. Du coup, des donneurs de sang réguliers hésitent désormais à donner leur sang, car ils ne veulent pas ensuite être associés à un nouveau scandale du sang contaminé, comme ce fut le cas avec un précédent gouvernement socialiste dans les années 80.
Philippe de Geofroy
L’explication me parait un peu tirée par les cheveux. Cette ouverture aux homosexuels me fait craindre de recevoir du sang, pas d’en donner. Sur le sang de chaque donneur une sérologie HIV, hépatite… est pratiquée. Si vous êtes séronégatif pas de risque d’être associé à un quelconque scandale.
Remy
Pour ma part le fait de savoir cela n’encourage pas à donner mon sang.
C.B.
Qu’attend la recherche pour mettre en place des substituts au sang humain, pour les transfusions? Où en est-on sur le sang artificiel? Et l’utilisation (élevage?) des arénicoles?
Classico
Et le ramadan , ce n’est pas une cause
professeur Tournesol
Le problème semble surtout le manque d’altruisme et de civisme. Le lien avec l’ouverture (très limitée) du don aux homosexuels ne me semble pas évident. Mais le SB a ses obsessions …
Par ailleurs dans cette affaire (nous parlons de médecine, pas de morale) le problème n’est pas l’orientation sexuelle mais les pratiques. La loi prévoit pour les homos une période d’abstinence sexuelle d’un an (voir le lien ci dessus) pour pouvoir donner son sang. Je ne vois pas en quoi un homosexuel chaste serait plus dangereux qu’un hétérosexuel qui collectionne les maîtresses ou va régulièrement “voir” des prostituées.
sivolc
. La loi prévoit pour les homos une période d’abstinence sexuelle d’un an (voir le lien ci dessus) pour pouvoir donner son sang. ” qui et comment vérifier cela? C’est une loi comique. Malheureusement ceux qui comme moi ont connu des personnes décédées après avoir été contaminées par une transfusion sous Fabius, ,n’ont vraiment pas envie de rire!
professeur Tournesol
Comment vérifier l’hétérosexualité des donneurs ou leur fidélité conjugale ? On se contente aussi de leurs déclaration.