A Villepinte, en Seine-Saint-Denis, une marche vers le commissariat de police, soutenue par des associations locales et nationales, dont le MIB et les Indigènes de la République, a vu plusieurs dizaines de jeunes de la cité manifester pour réclamer l’arrêt des "brutalités policières" ! Un incident survenu le 8 mai est à l’origine de cette mobilisation. Lamba Soukouna, 29 ans, affirme que cette nuit-là des policiers l’ont frappé avec la crosse d’un flash-ball puis à coups de pieds, occasionnant six jours d’interruption temporaire de travail (ITT).
Cette version est contestée par la police. Selon le parquet de Bobigny, les policiers ont expliqué avoir été pris à partie par Lamba Soukouna, qui aurait ensuite résisté à l’interpellation. Ses blessures, notamment une plaie au front, s’expliqueraient par le fait qu’il ait tenté de se débattre. Les policiers l’ont placé en garde à vue pour "outrages", "menaces" et "rébellion".
Les médias récusent cette thèse sans attendre les résultats de l’enquête. Ces supposées violences policières leurs permettent en effet de mieux ignorer les émeutes de banlieue. D’autant que la marche n’a rassemblé qu’entre 70 et 250 personnes…
tonio
une marche d’au plus 250 personnes et qui dans les media fait plus de bruit que la marche pour la vie de cet hiver, qui rassemblait entre 10 et 14 000 personnes.
HB
Les médias???
De moins en moins de professionnels.
De plus en plus de chiens qui attendent qu’on leur remplisse la gamelle.
Le seul problème est que le Maître est mauvais, très mauvais.
Ils sont pitoyables, ce sont les collabos des maîtres du monde.
Heureusement, il y aura toujours des résistants, des vrais.
Merci au Salon Beige.