C’est l’avis d’Yves Daoudal :
"Le nouveau dispositif remplace cette "mesurette libérale par d’autres mesurettes d’inspiration socialiste", constate le FNJ : le renforcement des emplois-jeunes version Fillon (Civis), et de divers "contrats" et "stages". En clair, il s’agit de verser une aide (de 400 € par mois la première année) aux entreprises qui embaucheront un jeune de 16 à 25 ans sans qualification. C’est le degré zéro de la politique socialiste. Les entreprises ne demandent pas l’aumône de l’Etat pour embaucher, elles demandent une baisse de charges.
Laurent Hénart, ancien rapporteur de la loi Egalité des chances, et cosignataire avec Bernard Accoyer de la nouvelle proposition de loi d’initiative présidentielle, a déclaré qu’il s’agissait de "vitaminer" des dispositifs déjà existants. Or, comme le souligne le FNJ, "ce n’est pas en les "vitaminant" que des dispositifs stériles se transformeront en politiques efficaces et satisfaisantes. C’est l’ensemble du système économique et social qu’il faut remettre à plat, en commençant par la clé des problèmes français, l’immigration, qui substitue le salarié extra-européen au jeune salarié français"."