Fin juin 2019, trois journaux irlandais se sont publiquement rétractés et ont versé des indemnités à un ancien séminariste, après avoir reconnu la diffusion de fausses informations diffamatoires à son encontre :
Le journal réputé sérieux Irish Times avait, le premier, publié en mai 2018 un récit rapportant une histoire de mœurs sordide qui aurait eu lieu au Collège pontifical irlandais de Rome. A sa suite, deux journaux à grand tirages – The Irish Examiner et The Echo – lui avaient emboîté le pas, répandant à leur tour la fausse information.
Dans une authentique démarche journalistique, The Irish Catholic Newspaper a réalisé une enquête approfondie qui a permis de démonter une à une les prétendues informations, qui ne reposaient en réalité sur aucun élément concret.
Malgré cela, les trois journaux incriminés sont restés durant des mois silencieux, s’efforçant même de défendre les articles qu’ils avaient publiés et continuant à les diffuser sur leur site Internet.
Le 29 juin 2019, The Irish Times a enfin reconnu dans un communiqué, que « ces allégations n’étaient absolument pas vraies et ne reposaient sur aucun fait réel ». Mais le mal est fait, puisqu’un homme a été diffamé dans le but d’attaquer et de salir un peu plus l’Eglise.
Pour David Quinn, le directeur de l’Institut Iona, une organisation conservatrice d’Irlande, « cela confirme le soupçon de nombreux catholiques selon lequel, lorsqu’il s’agit de l’Eglise, des prêtres, des religieux ou des séminaristes, tout est permis ».