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Homosexualité : revendication du lobby gay

Débat sur la redéfinition du mariage : attention aux intoxications

Marriage Le vote des députés de mardi a de quoi inquiéter : la défection d'une cinquantaine de députés de la droite et du centre est le reflet d'une sidération de l'opposition au "mariage homo". Les parlementaires partisans de la préservation du mariage ont été très peu nombreux à oser s'exprimer (y compris en séance), et plusieurs se sont fait violemment prendre à partie par les partisans du lobby gay.

Ce coup de semonce doit servir à réveiller les défenseurs du mariage - en commençant par contrer mieux qu'ils ne l'ont fait jusqu'à présent les arguments (et souvent les contre-vérités) assénés par les pro-gays.  

Intox N°1 : "Ouvrir le mariage aux couples de même sexe n'apporte ou ne retire rien aux couples de sexe différent" (exposé des motifs de la proposition de loi socialiste).

Parents-with-Child-006 C'est une vieille rengaine, déclinée naguère dans le métro sous la formulation : "Ca change quoi, pour vous ? Parce que pour nous, c'est important."

En réalité, l'extension du mariage à des "couples" qui ne peuvent par nature pas se reproduire serait une redéfinition profonde de l'institution : de sa double fonction de soutien mutuel et de cadre pour accueillir des enfants ne resterait que la première (voir la note de la CDF, alinéa 8). Or s'il suffit d"une affection réciproque pour fonder un mariage, il n'y a plus de limite à ce qui peut ou non être appelé "mariage" – et si tout est un mariage, le mariage n'est plus rien.

S'agirait-il de la "privatisation" du mariage, désirée par certains libéraux ? Non, ce serait presque l'inverse : l'Etat mettrait sa force contraignante derrière la redéfinition d'une institution de droit naturel, plus ancienne que l'Etat lui-même. Professer un attachement au mariage traditionnel deviendrait suspect voire délictueux (incompatible avec l'exercice de la fonction de maire, par exemple). La mise en cause de la liberté religieuse suivraient presque inévitablement.

Le lien fondamental entre le mariage et l'accueil des enfants est attaqué de diverses manières par les homosexualistes. On entend notamment :

"Vous êtes contre le mariage de couples stériles, alors" : c'est très différent, car c'est par accident qu'ils ne peuvent se reproduire (y compris du fait de l'âge), pas par nature comme dans le cas d'un couple homosexuel. De surcroît, s'ils adoptent des enfants, ceux-ci auront un père et une mère, que ne peuvent fournir les couples homosexuels.

"La plupart des enfants naissent hors mariage, donc ce lien est déjà rompu." Oui, plus de la moitié des enfants naissent hors mariage – là, dans la majorité des cas (6 sur 10), les parents de ces enfants se marient ultérieurement, parce qu'ils savent que le mariage fournit le cadre naturel à leur éducation.

Par ailleurs, poser ce débat en termes de redéfinition du mariage est important du point de vue de la communication : après de nombreuses études d'opinion, la très efficace National Organisation for Marriage, aux USA, préconise de ne jamais parler d'"interdire le mariage homosexuel", mais de dire que les homosexuels, qui peuvent mener leur vie comme ils l'entendent, "n'ont pas le droit de redéfinir le mariage pour l'ensemble de la société".

Intox N°2 : Les homosexuels "ne bénéficient pas des mêmes droits que les autres" (Noël Mamère).

Egalitedesdroits Les personnes homosexuelles bénéficient bien entendu des mêmes droits que les autres. Elles ne peuvent/veulent simplement pas faire usage d'un de ces droits, qui est de se marier avec une personne du sexe opposé. (Et voir encore la note de la CDF, alinéa 8.)

Une comparaison, parmi mille autres possibles : j'ai la liberté d'aller à un concert gratuit sur le Champ de Mars, mais je suis agoraphobe – je ne peux/veux donc pas jouir de cette liberté. C'est bien triste, mais il n'y a pas de discrimination à mon égard.

Intox N°3 : Une majorité de Français "est favorable au mariage homosexuel" (Noël Mamère), "y compris parmi l'électorat UMP" (ajoute GayLib).

Antipacs Les sondages évoluent certes dans le mauvais sens – celui auquel font référence Mamère et consorts est un sondage de janvier dernier, effectué pour Canal + (pdf) donnant 58 % pour la redéfinition du mariage, 35 % contre. 

Que le matraquage pro-gay de ces dernières années ait eu un effet sur l'opinion est indéniable. Mais ce matraquage rend justement les sondages peu fiables, certains sondés étant intimidés. En Californie en 2008, un sondage pour le principal journal de l'Etat donnait un soutien comparable au "mariage gay" (54 pour, 35 contre), 6 mois avant un référendum qui l'a repoussé à 52 % des votants.

Il est d'ailleurs parlant que l'on n'entende pas le lobby gay demander à trancher la question par référendum. C'est le signe qu'ils ne sont pas dupes de ces sondages.

Mais ce sondage lui-même montre une plus grande intensité chez les tenants du mariage traditionnel. Le nombre des répondants "tout à fait" opposés à la redéfinition du mariage y est ainsi équivalent à celui de ceux "tout à fait" favorables (18 % pour les deux). Parmi ceux qui ont une opinion ferme (et qui prendront donc le sujet en compte quand ils voteront en 2012), il n'y a pas de majorité pour la redéfinition.

Enfin, les sympathisants de droite, seraient opposés à la redéfinition par 52 % contre 42 – désolés, GayLib. Et parmi les sympathisants de droite exprimant une opinion ferme, les défenseurs du mariage traditionnel seraient plus de deux fois plus nombreux que ses détracteurs (24 % contre 10 %).

Intox N°4 : "La question de l'homoparentalité est distincte de la question de l'homoconjugalité"(Patrick Bloche), "Cela n'a rien à voir !" (Martine Billard)

Danger

Par "homoparentalité" (rappel sur l'origine du néologisme), il faut entendre l'accès de futurs couples homosexuels "mariés" à l'adoption et à la procréation artificielle.

Or ces politiques savent parfaitement que si le mariage est redéfini pour inclure les couples de même sexe,  l'accès de ces derniers à l'adoption sera automatique, toute distinction entre les couples mariés hétérosexuels et les couples "mariés" homosexuels devenant automatiquement illégale, en application tant de la législation européene que de la loi de 2004. Les conséquences seront dramatiques, comme aux Etats-Unis où des oeuvres d'adoption catholiques ont dû fermer pour cette raison.

Mais pourquoi les partisans de la redéfinition du mariage feignent-ils de voir une distinction ?

Parce que même le sondage Canal + qui donnait une majorité en faveur du "mariage homosexuel" révélait que le taux d'opposition augmentait de 12 points quand était abordée la question de l'adoption par des couples de même sexe (pdf, p. 7). De plus, l'intensité des opinions était bien plus forte chez les opposants : 23 % des répondants étaient "tout à fait opposés" à l'adoption, contre 14 % seulement "tout à fait favorables".

Les pro-gays sont dans la dissimulation, comme ils l'étaient lors des débats sur le Pacs en 1999.

Intox N°5 : La France est "à la traîne" en Europe (Le Monde), et "accuse un retard injustifiable" (Homosexualité et Socialisme).

Il y a deux composantes de cette intox : Gay-marriage-map-europe

  • La France serait isolée en Europe. C'est pourtant l'inverse : 5 Etats sur les 27 de l'UE ont étendu le mariage aux couples de même sexe. Ils représentent moins de 20 % de la population de l'UE (dont 10 % pour la seule Espagne). 
  • Derrière la formule, il y a l'historicisme qui est au coeur de la pensée de gauche (cf Bachelot : "de toute façon, cela se fera"). Comme l'écrit ce blog :

"Il faut cesser avec cette histoire de « progrès »de « modernité », au sujet de laquelle on pourrait être « en avance » ou « en retard ». Il n’y a pas de « sens de l’histoire » qui, comme par hasard, épouserait toutes les thèses de la gauche."

L'histoire récente montre pourtant que les mouvements d'opinion ne sont pas irréversibles. Il y a 5 ans, la croisade anti-CO2 paraissait par exemple impossible à arrêter – alors qu'elle a depuis nettement marqué le pas.

Lire aussi :

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11 commentaires

  1. Merci d’avoir rappelé ces évidences ! ;-)

  2. bonne synthèse, efficace et utilisable avec tout type de contradicteur.
    Merci le SB

  3. Concernant le point 2:
    L’agoraphobie est une névrose phobique, ça se soigne. Le mettre sur le même plan que l’homosexualité montre votre malhonnêteté.
    […]
    [@Sylvie:
    Votre remarque vient à point nommé : elle est l’illustration d’une méthode récurrente des partisans des revendications gays pour sidérer l’opposition : il s’agit de l’accusation “C’est répugnant ! [Untel] a comparé l’homosexualité à [X]. Homophobe !”
    Voici comment les choses se passent :
    1) les pro-gays avancent un principe fantaisiste qu’ils viennent d’inventer, afin d’appuyer leurs revendications. Par exemple :
    a) “On n’a pas de jugement moral à porter dès lors qu’il s’agit d’une préférence sexuelle”
    b) “Puisque l’homosexualité est innée/subie, elle doit être reconnue.”
    c) “A partir du moment où deux personnes s’aiment, quelles qu’elles soient, vous ne pouvez pas leur refuser le mariage”
    2) A moins de rester dans l’énoncé de principes abstraits, le moyen le plus rapide de réfuter ces sophismes est par un raisonnement par l’absurde: donner un exemple montrant que, manifestement, la règle énoncée est fausse.
    Reprenons nos exemples :
    a) “On n’a pas de jugement moral à porter sur une préférence sexuelle”
    R/ “Ben quand même, il y a la pédophilie par exemple…”
    b) “Puisque l’homosexualité est innée, elle doit être reconnue.”
    R/ “Mais la kleptomanie, par exemple, même innée, ne crée pas de droit au vol…”
    c) “A partir du moment où deux personnes s’aiment, vous ne pouvez pas leur refuser le mariage”
    R/ “Non, ce principe n’est pas applicable: pensez à l’inceste, par exemple…”
    3) Réaction systématique des pro-gays :
    a) “Vous comparez les homosexuels à des pédophiles ! Homophobe !”
    b) “Vous comparez les homosexuels à des kleptomanes ! Homophobe !”
    c) “Vous comparez les homosexuels à des incestueux ! Homophobes !”
    C’est bien sûr faux dans chacun des cas – il s’agit, encore une fois, de montrer l’inanité d’un pseudo-principe.
    Voilà, tout cela, Sylvie, pour vous expliquer qu’il ne s’agit pas ici de “mettre sur le même plan” homosexualité et agoraphobie, ni d’entrer dans une discussion avec vous pour savoir lequel des deux se corrige le moins difficilement; mais de réfuter le sophisme selon lequel ne pas avoir d’inclination à exercer un droit revient à être injustement privé de ce droit. LSB]

  4. tres tres bien, comme le dit jacques
    j’en ai été jusqu’à revoir la définition du mariage, et chaque fois, je repense à la petite diligence…
    bon, les associations ne sont pas forcement des mariages, c’est d’ailleurs pour ça qu’elles existent, de même que le pacs
    alors, à 2, 3 ou encore plus, pourquoi pas : ça s’appelle vivre en communauté, ce n’est pas interdit – mais les enfants? revenir avant les cavernes? je sème à tous vents?
    mais la th du genre n’est finalement pas loin, et là, facile :il y eut la méthode globale de lecture, qui fait les beaux jours des correcteurs d’orthographe, les maths modernes,avec calculette obligatoire pour palier les tables de multiplications, il y aura bien, en plus des hormones, quelque chose qui paliera à ces c…ies!!

  5. “Gay” ? Ce terme n’est-il pas un moyen pour dissimuler qu’il s’agit en fait d’agissements et de propagande sodomite ? Cette déformation du langage afin de présenter une abomination sous un jour plaisant doit être, elle aussi, déjouée. Appelons un chat un chat et un sodomite un sodomite !
    [Le SB essaye d’utiliser les mots les plus justes sur ces sujets, avec toutes les difficultés inhérentes à leur complexité et à la tentative de subversion du langage dont ils font l’objet.
    – Nous utilisons le terme “homosexuels” pour désigner des personnes pratiquant l’homosexualité, voire des personnes avec des tendances homosexuelles profondément enracinées et exclusives (en ayant conscience que la pratique est normalement peccamineuse, la tendance non).
    – Quand nous utilisons le mot “gay”, ce n’est pas comme simple synonyme d’homosexuel : c’est pour désigner un mouvement socio-politique subversif associé à l’homosexualité, mais dans lequel tous les homosexuels ne se reconnaissent pas.
    Faudrait-il suivre votre conseil et utiliser le terme “Sodomite” ? Non.
    – Dans le débat public, c’est un terme qui est certainement contre-productif : l’utiliser, c’est renoncer à convaincre qui que ce soit, alors que l’optique de l’argumentaire ci-dessus est de convaincre.
    – Il est également insatisfaisant quant à son exactitude et sa précision : disons simplement qu’il fait référence à une pratique dégradante qui n’est pas exclusive aux homosexuels (et qui n’est pas la seule que pratiquent des homosexuels).
    – Il manque également de pertinence : vous remarquerez que les arguments centraux contre la redéfinition du mariage ne reposent pas sur l’immoralité des actes entre homosexuels (qui sont un facteur agravant, mais pas fondamental au débat). Considérer comme “mariés” deux hommes qui vivraient ensemble “en tout bien tout honneur” ne serait pas non plus satisfaisant. En ce sens, nous utilisons le terme “couple homosexuels” comme synonyme de “couples de même sexe”, sans présumer de la nature de leurs pratiques.
    La difficulté, c’est de maintenir (et de transmettre à ceux dont on a la charge) une saine capacité d’indignation vis-à-vis des actes contraires à la dignité qui sont en filigrane de ces débats, tout en trouvant les mots justes pour débattre avec rigueur et charité dans la sphère publique. Dans ce domaine comme dans d’autres, d’ailleurs.
    LSB]

  6. Ils nous font croire que l’homosexualité est subie et non pas voulue.
    Par ailleurs, on n’arrête pas de nous dire que toutes nos pratiques sexuelles sont acquises et non pas innées: cf Freud (fantasmes, phobies, etc).
    -> quelle logique?
    Bientôt, on repérera à l’échographie la tendance sexuelle du nourrisson?
    Il n’y a que depuis quelques années que “on” croit qu’on devient homosexuel comme on devient fan de rugby.
    La réalité c’est qu’il y a des raisons qui expliquent que l’on devient homosexuel, raisons qui sont à chercher dans l’enfance (par exemple omniprésence maternelle), dans la formation du caractère (par exemple dévalorisation de soi-même) ou dans l’adolescence (combien d’adolescents tombent dans les rêts d'”éducateurs” qui leur font “découvrir” leur supposée homosexualité, et qui en réalité profitent de cet âge incertain et combien délicat).
    Les couples homosexuels qui ne défilent pas comme des clowns tristes dans les rues de Paris, parlent de “choix” qu’ils ont fait: voilà des gens vraiment responsables. Comme la fidélité dans le mariage, parfois mise à rude épreuve, le mode de vie homosexuel est un choix.
    Car nous ne sommes pas gouvernés par nos instincts sexuels. Il n’y a donc aucune raison à s’aplatir devant les récriminations de ce lobby infantile qui crie comme un enfant à qui on ne donne pas son jouet.
    Si on les considère comme des gens adultes et responsables, on les considère aussi responsables de leur choix de vies.
    Le problème, c’est que nos hommes politiques eux-mêmes sont des irresponsables…

  7. A ce propos, un billet intéressant sur la prise en otage du PS sur la présidentielle avec la question du mariage gay : http://encoreunefois.net/2011/06/21/des-elections-pipees/

  8. “Les personnes homosexuelles bénéficient bien entendu des mêmes droits que les autres. Elles ne peuvent/veulent simplement pas faire usage d’un de ces droits, qui est de se marier avec une personne du sexe opposé.”
    De qui vous moquez vous en écrivant de telles absurdités????
    [Ce n’est pas une absurdité, mais c’est peut-être un paradoxe: on peut disposer (objectivement) d’un droit, et ne pas être en mesure (subjectivement) de l’exercer.
    C’est ce qu’illustre la parabole du Champ de Mars, qui aurait pu être remplacée par mille autres exemples (tels que : J’ai le droit d’obtenir un passeport et un visa pour aller en Patagonie, mais une peur morbide de prendre l’avion. Je n’exercerai donc sans doute pas ce droit.)
    Si toutefois nous faisons erreur, et constater ce paradoxe est une “absurdité”, il vous sera aisé de le démontrer ci-dessous, n’est-ce-pas ?
    LSB]

  9. J’espère me tromper mais poussons la logique des évolutions législatives auxquelles on assiste dans le monde:
    J’ai lu qu’en Californie des agences d’adoption catholiques risquaient de fermer car elles refusent de confier les enfants dont elles ont la charge à des couples homosexuels. Or un projet de loi (Every child deserves a family act) pourrait les y contraindre.
    Si jamais le mariage civil était accordé aux couples homosexuels, qu’est-ce qui les empecherait ensuite d’attaquer les pretres qui refuseraient de bénir leur union pour homophobie et discrimination… C’est alors le mariage religieux qui risquerait de disparaitre.
    [Le ECDF Act est une proposition de loi fédérale, qui a peu de chances de passer avec la majorité républicaine actuelle. Mais la mise en cause de la liberté religieuse est bien réelle (cf l’étude de la Heritage Foundation en lien dans notre 1ère partie, ci-dessus). Persécuter les prêtres refusant de célébrer ces faux “mariages” peut paraître distant, mais obliger les églises à être “prêtées” pour de telles cérémonies ne tarderait sûrement pas. LSB]

  10. Excellente argumentation du Salon Beige, à reprendre sans modération dans les débats ! Merci !

  11. Très bon article. Un point sur la position des libéraux.
    Partant du principe que le mariage civil n’est qu’un acte d’Etat Civil,ce que n’est pas le mariage religieux, on ne vois pas pourquoi d’autres formes de cohabitation:frères et soeurs etc… ne bénéficieraient pas du m^me statut que l’on appellerait “contrat Civil”.
    Le passage devant le Maire ne serait plus une obligation. Un contrat cher le notaire suffirait (acte authentique, publié à l’Etat Civil).
    Je comprends que cela va loin. Mais pour nous catholiques, cela ne change rien au sacrement. C’était un peu le même système sous l’Ancien régime où l’on passait chez le notaire avant la cérémonie religieuse.
    Séparation du profane et du spirituel.
    [La position ultraliberale/libertarienne releguant le mariage a un contrat prive n’est pas la notre – mais il est important que nos amis liberaux se rendent compte que la redefinition du mariage serait un acte autoritaire de la part de l’Etat, et n’est en rien conforme a leur conception du role de ce dernier. Voir par ex. ici: http://www.nationalreview.com/articles/270518/gay-marriage-libertarians-and-civil-rights-george-weigel. LSB]

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