Communiqué du Jour de Colère :
"Depuis 1958, la destitution du Président de la République prévue par l’article 68 de la Constitution ne pouvait pas être mise en œuvre. En cause : l’absence invraisemblable des dispositions qu’une loi organique devait établir. Celle-ci n’a jamais été votée !
Pour cette raison, le Président de la République jouissait d’une position a-constitutionnelle. Tout l’exercice de sa fonction était prévu par la loi, sauf sa destitution. Qu’il fut frappé de la maladie d’Alzheimer ou coupable de haute trahison, rien dans les textes ne permettait de forcer son départ.Il a fallu l’engagement pacifique et déterminé de Béatrice Bourges, qui a observé un jeûne complet de huit jours, pour que la représentation nationale prenne conscience de cette anomalie !Dans le prolongement du Jour de Colère du dimanche 26 janvier 2014, une proposition de loi organique portant sur l’application de l’article 68 de la Constitution a été́ déposée ce lundi 3 février sur le bureau de l’Assemblée. Elle met fin à 56 ans d’oubli législatif !Les citoyens vont maintenant pouvoir juger du comportement de leurs députés et sénateurs.S’ils tentent, par une obstruction du travail législatif, d’empêcher que la Constitution soit rendue applicable, la sanction des urnes leur sera fatale. Il appartient à chacun d’entre eux de prendre la mesure des responsabilités que la République lui confie.Il vous faut exercer vos droits démocratiques et demander maintenant à votre député de signer cette proposition de loi ! Vous pouvez lui adresser un courrier en cliquant sur ce lien.Ecrivez à votre député et diffusez ce message le plus largement possible autour de vous !"