Une cinquantaine de plaques funéraires ont été vandalisées dans la
nuit de dimanche à lundi dans le cimetière de Valréas et des
inscriptions en laiton ont été arrachées sur une douzaine de tombes à
Courthézon.
Des plaques funéraires ont été
arrachées de leur socle et des vases cassés.
Robert Marchenoir
Un peuple qui détruit les tombes de ses morts.
Un peuple qui est trop fatigué et trop égoïste pour produire, en son sein, les médecins qui soigneront ses malades et ses vieillards (*).
Un peuple qui désire la mort.
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(*) Indépendamment du numerus clausus insuffisant, l’écrasante majorité des étudiants en médecine rejettent l’idée d’exercer en libéral, et ont pour ambition de devenir salariés — c’est à dire, en pratique, pour la plupart, fonctionnaires.
Ils rejettent vigoureusement les projets consistant à les obliger à exercer quelque temps dans les campagnes, là où l’on manque de médecins. J’ai même lu des étudiants en médecine affirmer que ce sont “les vieux” qu’on devrait envoyer exercer obligatoirement dans les “déserts médicaux”.
Ca prétend faire carrière dans le soin de ses contemporains (en échange de revenus confortables, quoiqu’on en dise), et ça manifeste, dès les bancs de la faculté, l’égoïsme le plus radical.
Je ne suis pas optimiste.
Exupéry
Arrachage des inscriptions en laiton?
Les Récupérateurs Officieux de Métaux auraient-ils encore frappés…