Lu ici :
" Les jumeaux sont nés à dix jours d'écart. La première arrivée fut la petite fille, née à 23 semaines et deux jours. Après l'accouchement, elle ne montrait aucun signe de vie mais l'équipe médicale a tout de même tenté de la réanimer. Avec succès. Elle n'avait que 10% de chances de survie, mais est aujourd'hui la plus jeune prématurée britannique à avoir survécu (…)
Si cette histoire tient du miracle, il est encore trop tôt pour en connaître la fin. En effet, les bébés nés avant 33 semaines peuvent être sourds, aveugles ou encore accuser un retard de développement mental. Quoi qu'il en soit, ces naissances devraient relancer le débat concernant la limite de l'avortement : la petite fille est en effet née avant la fin de la durée légale pour recourir à une IVG outre-Manche."
Bergstein
On se trompe en voulant, sur la base de la viabilité de l’enfant, relancer le débat sur la limite de l’avortement.
Si cela peut être un argument ad hominem, cela est sans conséquence sur la nature de l’acte. En effet, que l’enfant soit viable ou pas ne change rien à la nature criminelle de l’avortement volontaire.
géraldine
Je suis toujours étonnée par l’extrême désinvolture du monde par rapport à cet acte barbare.
L’avortement est tellement ancré dans les moeurs, que les enfants deviennent presque un produit de consommation que l’on peut toujours jeter, si l’on est pas satisfait .
Mais l’histoire, en 2005 à Namur ou des parents ont refusé l’assistance à leur bébé prématuré, mais parfaitement viable, bat le record de l’abomination.Le nouveau né est mort en quelques heures sans assistance car les parents ne voulaient pas d’un enfant handicapé.
Ils se sont donc contenté de le tenir dans leurs bras pendant que l’enfant mourrait. (Je suppose en lui murmurant des mots d’amour?)
A force de le cotoyer, l’abjecte devient banal.
Tonio
@Bergstein
Sans doute mais cela a cependant deux effets positifs : souligner la monstruosité de l’acte, restreindre le délai légal.
Sur ce second point, je vous vois venir : vous demandez l’abrogation totale. Moi aussi. Cependant le magistère a indiqué que tout combat pour une réduction du délais – lorsqu’est connue la volonté d’arriver in fine à l’abrogation définitive – est juste et bon.
René de Sévérac
Vous écrivez : “la petite fille est en effet née avant la fin de la durée légale pour recourir à une IVG outre-Manche.”
La loi est une chose.
La conception chrétienne de la vie autre chose.