Lu ici :
- "Le 6 juin, un État islamique "auto-proclamé" s'empare de Mossoul (Irak). Le 16 juillet, il décrète, avec hauts parleurs et minarets,
- que les chrétiens de Mossoul ont à choisir entre trois possibilités :
- – soit de se convertir à l'Islam,
- – soit de payer la jiziah (impôt d'assujettissement imposé aux dhimmis),
- – soit d'être tués "par l'épée" s'ils ne partent pas.
- Leurs maisons sont "taguées" avec un "N" (nazaréen !).
- Les chrétiens qui n'étaient pas encore partis (entre 100 et 200 familles… ils étaient 100000 il y a dix ans !) ont quitté la ville précipitamment. Ce qui n'a pas empêché qu'ils soient molestés aux barrages en sortant de la ville. Certains ont été pillés, frappés, dépouillés de leurs argent, bijoux, téléphones portables. Des passeports ont été déchirés… […]
Où sont les réactions des organismes officiels de l'islam ? Entend-on la voix des musulmans "modérés" ? En fait l'épuration de "Mossoul" est tout à fait conforme aux "us et coutumes" de l'islam. Entre la conversion forcée et l'élimination physique ou l'obligation de fuir, il est proposé le statut de dhimmi : celui qui n'a pas voulu se convertir, on le "protège" à condition qu'il paie un impôt spécial (jiziah) et subisse discriminations, vexations, restrictions de libertés (à géométrie variable selon que l'on a plus ou moins besoin des dhimmis…).
Un musulman, même plus on moins modéré, ne peut pas aller franchement contre cette stratégie que l'islam applique depuis quatorze siècles en s'appuyant sur ses textes de référence. D'où ces silences.
Ici : incubation
Il faut savoir que cette stratégie est déjà appliquée de façon feutrée en France. Ainsi, dans certaines zones urbaines (grands ensembles, zones pavillonnaires…) où musulmans et non musulmans cohabitent, la dhimmitude se met en place en douceur. Une opération "porte à porte". Deux ou trois musulmans sonnent chez des non-musulmans avec un Coran. Proposition faite : "vous vous convertissez… en échange, nous allons vous protéger". Exactement le schéma "protection-assujettissement" de la dhimmitude."