Extrait de l'interview du général Didier Tauzin, qui souhaite se présenter aux présidentielles en 2017, par le Rouge et le Noir :
Quelle place donnez-vous à la famille dans votre projet pour rebâtir la France ? Comment les soutenir dans leur rôle de premier éducateur ?
Je veux refaire de la famille la cellule de base de la société, c’est-à-dire lui redonner une place capitale pour l’avenir de notre pays (…) Financièrement, il est évident qu’il faut encourager les familles françaises, notamment en déplafonnant les aides familiales. Il est également urgent de permettre à chaque couple de choisir de placer leur enfant à la crèche ou de se consacrer à l’éducation des adultes de demain. Il faut également soutenir moralement les jeunes gens, auprès desquels l’envie de parentalité a largement été galvaudée, alors qu’il s’agit d’une des finalités essentielles de nos vies.
Il faut également redéfinir le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme : le mariage ne doit être en aucun cas la reconnaissance sociale de l’amour, mais seulement l’institution qui structure et garantit la filiation. La politique familiale doit cesser d’être considérée comme une dépense puisqu’il s’agit d’un investissement de long terme. Il est enfin capital de faire cesser l’embrigadement intellectuel que subissent les élèves : l’école doit être chargée de l’enseignement, pas de la déconstruction des dernières réalités structurantes sur lesquelles peuvent s’appuyer nos enfants.
Face à l’islam qui s’étend de plus en plus en France, quelle place donner aux racines chrétiennes de la France ? Ces racines ont-elles même encore un sens ?
(…) Les contorsionnistes de l’histoire ont beau ressasser à longueur de temps que la France est le fruit d’apports étrangers, que l’Islam a participé à la création de la France, il n’en reste pas moins que les racines de la France sont catholiques, mais elles sont aussi gréco-latines et celtes par endroits… Mis à part pour les idéologues qui ont perdu contact avec le réel, il est manifeste que notre civilisation est intrinsèquement liée à la chrétienté.
(…) Je souhaite que nous, Français de tous bords, soyons conscients et fiers de notre culture et de notre héritage chrétien. Par cela, je ne demande pas à tous les Français d’aller à la messe, mais seulement d’être conscients de l’héritage qu’ils ont reçu, de l’accepter et de tacher de le faire grandir.
Je suis convaincu que les racines chrétiennes de la France n’ont jamais revêtu une importance aussi capitale qu’aujourd’hui ! En effet, la nature a horreur du vide ; il s’en suit que par le déracinement imposé pour promouvoir un modèle d’homme nouveau, les élites républicaines ont ouvert un boulevard à la propagation de l’Islam. Encore une fois, admettre l’héritage chrétien de la France n’est pas établir une obligation de culte, tout comme reconnaître que les Francs sont nos ancêtres n’est pas rétablir les pratiques païennes. Simplement, en le réaffirmant, nous assumons ce que nous sommes et par la même, opposerons un enracinement et une transcendance à l’idéologie salafiste.
Comment définiriez-vous le rôle du président de la République ? Y a t-il des modèles, français ou étrangers, présents ou passés, qui vous inspirent ?
Le président de la République ne doit pas être le chef d’un parti politique ou d’une administration, ni même un technocrate spécialiste de la TVA sur le yaourt à la fraise ; le chef d’État doit au contraire être porteur d’un projet pour son pays, projet qui ne peut avoir d’autres buts que l’épanouissement des Français, et par là, œuvrer au bien commun du monde entier.
À l’image d’un officier, le président ne fait pas, il montre l’objectif, il guide, accompagne et soutient, il adapte sa stratégie selon la situation et tâche d’anticiper à moyen et long terme pour ne jamais subir les événements. Je voudrais m’étendre un peu sur ce dernier point qui est trop souvent oublié. Dans le système monarchique, les rois veillaient à préparer leur succession pour assurer une continuité dans l’État. Nous n’avons plus de rois et nous n’avons plus de continuité dans l’État : je crois que c’est un grand danger, surtout dans un monde qui va connaître des bouleversements colossaux (…)
Vous venez d’être élu et avez formé votre gouvernement. Quelles sont les premières mesures que vous prenez ?
Je commence par poser trois questions aux Français par voie référendaire.
La première porte sur l’instauration d’une Charte de la Nation Française. Celle-ci a pour vocation de réaffirmer les conséquences pratiques de notre civilisation européenne et de notre culture française (…)
Le deuxième référendum interroge les Français sur la prééminence des lois et coutumes françaises sur le droit international. Nos participations à l’OTAN et à l’UE seront ainsi remises en question. Pour cette dernière, nous prendrons le temps d’amorcer la restructuration de notre État et de la société avant de la quitter ou de la changer si tel est le souhait des Français. Quant à l’OTAN, il est nécessaire de quitter sa formule actuelle qui pourrait nous entraîner dans des guerres aux résultats délétères (…)
Le troisième référendum porte sur une pause migratoire d’une vingtaine d’années. Cette pause n’est pas un refus de l’autre, mais une nécessité pour notre pays. Nous n’assimilons plus les populations étrangères qui viennent s’installer sur notre sol au nom d’une vision dévoyée du rôle de la France. Les lois et la culture d’un pays, quel qu’il soit, ne sont pas modulables selon l’envie de chacun : elles sont la condition sine qua none de l’existence de la société (…)
Jean Theis
Le général est très bien.
Mais il y a mieux.
Espérons qu’il s’en rende compte et s’allie à celui qui a plus de chances.
petrocor
Moi je signe de suite, on vote ou ?
Semper Fidelis
Trop sensé, trop juste, trop évident pour nos “zélites”… réfractaires au plus élémentaire bon sens !
Marie -Claire Desmoulins
Très très bien
allegrovivace
« A la Grèce, nous devons surtout notre raison logique.
A Rome, nos maximes de droit et de gouvernement.
Mais à l’Evangile nous devons notre idée même de l’homme.
Si nous renions l’Evangile, nous sommes perdus. »
Jean de Lattre de Tassigny
Le Forez
Ce general prend comme référence la Monarchie ; ça ? Ça me cause ! Pas mal ! Dans certains esprits la république n a pu faire son reaset sur le logiciel royaliste. Ça m a l air d être un très grand patriote ! Ce n est pas tombé dans l oreille d un sourd. Un chef c est ça ! Un chef ça ordonne , ça commande et ça prévoit ; voilà ce qu il nous faut.
prévoyance
Comment garantir à la France que son Président ne sera pas un homme “de parti” ?
Tout est en place dans nos institutions pour que ce soient les partis qui disposent des pleins pouvoirs.
Par exemple avec Hollande et les socialistes, les pleins pouvoirs donnés au P.S. ont permis de rendre légales ces lois “sociétales” qui préparent la ruine du pays. Et ce malgré l’opposition très majoritaire des Français.
Il manque à nos institutions un “HAUT CONSEIL DE FRANCE” non soumis au système électoral et disposant des pouvoirs “éthiques” (Laïcité, Ordre des juristes, des médecins, culture et médias,tout en supprimant les hauts comités “bidules”, la Halde, et autres “joyeusetés” qui dissolvent les responsabilités.
Le président élu devra prêter serment de respecter les orientations de ce Haut Conseil dont les membres (représentant la France) seront choisis selon des principes analogues à ceux de l’Académie Française.
Vu de Marcq
Le général a raison. Il est important qu’il diffuse ces vérités, même si ses chances d’être élu sont faibles, aussi faibles que ce qu’il dit d’être entendu, tant les Français sont maintenus dans l’ignorance et la non pensée par la République !!!!
turenne
Civil ayant eu l’occasion de côtoyer nombre de généraux, je vous avoue que je n’ai guère confiance en cette corporation avide de défendre ses intérêts mesquins même si parmi elle se trouvent quelques personnalités hors du commun.
En dehors de ces rares personnalités, le reste n’est qu’un troupeau vagissant aux ordres des zélites qui d’ailleurs les méprisent.
N’oubliez pas la chanson : un général à vendre.
Beaucoup d’entre eux se sont vendus pour un plat de lentilles.
Les généraux Tauzin, Dary, Desportes, Piquemal et quelques autres lavent l’honneur défraichi des autres.
Plus ils sont hauts dans la hiérarchie, moins ils sont fiables.
C’est logique car ils sont choisis par le pouvoir en place qui préfère des serpillières à des guerriers.
Soline
Voilà une personnalité que mérite la France. Puisse-t-il être élu. Ce serait le début d’un redressement moral tant nécessaire. Je suis 100% d’accord avec toutes ces propositions.
SD-Vintage
Les traités internationaux, ce sont les Français qui les ont signé via leurs représentants nationaux, personne ne les a forcés. Mais une fois signés, comme un contrat, il faut les respecter. Ensuite, si l’on n’est pas d’accord on peut les remettre en question ce qui généralement a des conséquences.
Pour moi, les principaux problèmes ne viennent pas des Traités mais d’une profonde lâcheté des élites et de beaucoup de Français aveuglés et ignorants.
Commençons par remettre du bon sens dans ce qui existe déjà et après on verra.
Les Français ont d’abord un problème de mentalité, et ce ne sont pas les seuls.
Mdepontkalleg
Le grand IVAN RIOUFOL, dans le FIGARO du 20 octobre :
Au nom de la “paix civile”, défendue par Alain Juppé, beaucoup de politiques sont prêts à répondre favorablement aux exigences de l’islam conquérant. Un nouveau déshonneur français se profile chez ceux qui considèrent la nation, assimilatrice et indivisible, comme un obstacle à l’épanouissement de la civilisation musulmane. Manuel Valls assure, lundi, que l’islam est “une partie indissociable de nous-mêmes, de notre culture et désormais de nos racines”. Cependant, le premier ministre oublie que cet invité de fraîche date ne reconnaît que la communauté des croyants (l’oumma). “Les islamistes détestent la nation “, rappelle le géopolitologue Frédéric Encel (2). Or nombreux sont les pacifistes qui, à l’instar de ceux des années 1930 qui se perdirent dans la collaboration, sont prêts à des “accommodements raisonnables” et à des ” apaisements” avec une idéologie totalitaire. La résistance ne viendra pas d’eux.
La tentation de la capitulation est telle qu’une partie de l’Église invite, dans un document affligeant de lâcheté signé par la Conférence des évêques de France (CEF), à “réfléchir au concept de nation” pour satisfaire l’islam dominateur. (La suite ici)
Uhrweiller
Je ne connais pas sa carrière , mais je pense depuis un certain temps qu’un tel homme de conviction non issu du moule de plus en plus finissant de l’ENA pourrait créer la rupture dont la France a besoinà son sommet. Naguère ce fut DE GAULLE qui cassa la 4ème déliquescente , pourquoi pas le Général TAUZIN aujourd’hui ? Seul un militaire de haute tenue pourra solutionner les graves problèmes sécuritaires que nous connaissons par manque de sérieux au sommet de l’Etat.