Amazon vend des livres islamistes appelant à l’assassinat des kouffars/mécréants :
Il ne s’agit pas seulement d’ouvrages écrit par des déséquilibrés. La dernière Petite Feuille Verte rappelle que l’islam est un tout,à la fois religion, Etat et société. C’est un système global, globalisant ; total, totalisant, apte à devenir totalitaire.
Ce système comporte en effet une particularité essentielle. Contrairement aux idéologies athées, l’islam mobilise la vertu de religion (sur ce point, cf. PFV n° 74). Ce qui a inspiré à l’orientaliste Maxime Rodinson, auteur d’une biographie de Mahomet (Ed. du Seuil, 1961) et de La fascination de l’islam (La Découverte, 1989), et lui-même marxiste, cette définition : « L’islam est un communisme avec Dieu ».
Autrement dit, écrit-il encore : « Il y a [dans l’islam] une similarité avec une idéologie politique laïque comme le communisme, pour laquelle l’application intégrale des recettes formulées par le fondateur doit mener à une société harmonieuse, sans exploitation ni oppression. Par contre, il n’y a pas d’idéologie similaire dans le christianisme : les intégristes chrétiens pensent que l’application intégrale des préceptes du Christ rendrait le monde bon et gentil, mais elle ne changerait pas forcément la structure de la société » (« Sur l’intégrisme islamique », Revue Mouvements, 2004/6 – n° 36, p. 72-76).
Dans un livre récent sur le salafisme (forme radicale de l’islam), Eric Delbecque, expert en sécurité intérieure, met en garde contre toute confusion entre les diverses formes de totalitarisme qui jalonnent l’Histoire. « L’islamisme n’est pas le fils spirituel du soviétisme agonisant : tout au contraire, il incarne une relève idéologique, une option qui transcende capitalisme/communisme. Le djihadisme n’a pas davantage de parenté avec les groupes gauchistes terroristes des années 1960, 1970 ou 1980. […] Inutile aussi de chercher derrière les “cavaliers sous la bannière du Prophète” des “Etats voyous”, l’Afghanistan des talibans, l’Irak et l’Iran qui joueraient le rôle de “l’axe du mal”, quasiment jumeau de l’“Axe” de 1940 (Allemagne, Italie, Japon) ». Pour cet auteur, « la continuité du mal, du nazisme au djihadisme, d’Hitler à Saddam Hussein en passant par Staline », observable dans la culture politique américaine, relève d’un fantasme (Les Silencieux, Plon, 2020, p. 209-210).
[…]
Il est dès lors impossible d’opérer une distinction, voire une séparation, entre islam et islamisme, comme l’habitude s’en est répandue depuis plus d’un demi-siècle. Jusque-là, le mot « islamisme » servait à désigner la religion et la civilisation islamique confondues.
Selon la conception actuelle, le premier terme s’appliquerait à la dimension seulement religieuse de l’islam, tandis que le second viserait sa dimension exclusivement idéologique. Mais cette position ne rend pas compte de la réalité puisque ceux qui s’efforcent d’appliquer un programme conforme à la doctrine classique, fondée sur le Coran et la Sunna (Tradition mahométane), ne cessent d’invoquer Allah et de manifester publiquement leur piété. En fait, ils n’opèrent pas cette distinction dès lors qu’il s’agit pour eux de réaliser l’idéal islamique dans sa plénitude.
Si par respect pour les personnes, il ne convient pas d’enfermer indistinctement l’ensemble des musulmans dans l’idéologie inhérente à leur religion, la lucidité impose de reconnaître le lien originel et structurel qui unit les deux dimensions. La définition proposée par le Père Boulad est ainsi parfaitement recevable : « L’islamisme, c’est l’islam dans toute sa logique et sa rigueur. Il est présent dans l’islam comme le poussin dans l’œuf, comme le fruit dans la fleur, comme l’arbre dans la graine ».
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Dans le discours contre le « séparatisme islamiste » qu’il a prononcé le 2 octobre 2020 aux Mureaux (Yvelines) pour appeler les musulmans de France à un « réveil républicain », le président Emmanuel Macron a déclaré : « Wahabisme, salafisme, Frères musulmans, beaucoup de ces formes étaient au début d’ailleurs pacifiques pour certaines. Elles ont progressivement dégénéré dans leur expression. Elles se sont elles-mêmes radicalisées ».
Il n’est pourtant pas possible de dissocier ces idéologies de leurs enracinements et motivations religieux. « On saisit l’urgence de les comprendre dans leur lien avec une dynamique religieuse fondamentaliste », écrit E. Delbecque, regrettant que « l’intelligentsia française ne prenne pas la religion au sérieux » (op. cit., p. 78).
Ce que l’islamisme refuse (et plus largement l’islam) ce n’est pas tel ou tel type de régime. Pour ce qui est de la République française, il en récuse le contenu sécularisé, autrement dit l’absence de toute référence à une Transcendance et à une Loi divine.
Mais, par souci d’éviter tout amalgame, « on a prétendu que l’islamisme n’avait “rien à voir” avec l’islam […]. Le djihadisme s’abreuve pourtant de religion, conçue comme “manière d’être au monde, foi intime, croyance partagée”. Nous refusons de le voir. Pourquoi ? Par aveuglement persistant, refus obstiné d’admettre intellectuellement la croyance religieuse comme une “causalité spécifique”, et donc comme une puissance politique. La violence devrait nécessairement dériver de frustrations socio-économiques, éventuellement psychologiques, mais la foi, personne n’y croit » (Delbecque, op. cit., p. 79).
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Reine Tak
Est-ce qu’il y a, dans le livre, le mode d’emploi pour égorgement et décapitation des kouffars ?
Nous avions déjà eu “nique la France” mais ce n’était pas assez. On est passé à l’étape suivante.
Il faut boycotter les enseignes qui vendent de tels livres.
DUPORT
Mais ce qui y est dit est conforme au coran !
incongru
voila le problème de nos “élites” : la foi n’existe pas, il est impossible d’agir sous son ressort ; après cela, discutez et prévenez, cette élite se moquera de vous, comme elle se moque du christianisme …
Clofer
Depuis la pub où une gamine cherchait le moyen de révéler ses penchants sexuels, j’ai supprimé mon compte amazon et je n’y achète plus rien même s’ils ont la pépite que je cherche partout.
DUPORT
J’ai toujours fait cela. Je n’achète jamais aux multinationales et pour avoir de la qualité j’évite toutes les marques.
DUPORT
“Il est dès lors impossible d’opérer une distinction, voire une séparation, entre islam et islamisme” (sic)
Voilà une analyse qui ne ment pas
philippe paternot
dieu ??? non! allah
et pas seulement les polythéistes, les juifs, les chrétiens et tous ceux qui ne sont pas musulmans