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Homosexualité : revendication du lobby gay

Dix ans après la loi Taubira, les dégâts sont considérables

Dix ans après la loi Taubira, les dégâts sont considérables

Dans une tribune publiée sur Valeurs Actuelles, Ludovine de La Rochère revient sur les conséquences de la loi Taubira, 10 ans après son adoption :

La loi Taubira repose sur l’idée que la différence et la complémentarité des sexes sont sans importance, y compris pour se marier, c’est-à-dire pour fonder une famille. L’homme et la femme, et donc le père et la mère, ne seraient que des « constructions sociales et culturelles ». Avoir deux « pères » ou deux « mères » en lieu et place d’un père et d’une mère serait dès lors anodin. Une idéologie qui piétine la paternité et la maternité et permet, évidemment, de priver un enfant de père ou de mère selon son bon vouloir.

​Un obstacle, cependant : le réel. Celui-ci passe d’abord par les centaines de milliers de Français qui, notamment par des manifestations d’ampleur historique, ont dénoncé et continuent de dénoncer cette loi.

​En l’absence d’arguments valables, prétendre que les opposants au projet sont homophobes a été la grande méthode pour les diaboliser et les délégitimer. Comme l’écrivait ironiquement Aldous Huxley : « Soixante-deux mille quatre cents répétitions font une vérité. » Depuis 2013, par peur d’être ainsi catalogués, des politiques ont retourné leur veste : il en fut notamment ainsi de Nicolas Sarkozy et de Valérie Pécresse, et plus récemment de Gérald Darmanin.

Comment, dès lors, s’étonner de la défiance à l’égard des politiques, des vagues de dégagisme et de l’abstention croissante ? Et comment s’étonner, aussi, de l’effondrement du parti Les Républicains ? Rappelons-le : Valérie Pécresse, c’est 4,78 % à la présidentielle de 2022. En effet, quelle place pour ce parti dès lors que l’un des enjeux les plus différenciants d’avec Emmanuel Macron ne l’est plus ?

​Le réel, encore, avec l’impossibilité pour les couples de même sexe de fonder une famille. Mais au diable les limites : « puisqu’avec le mariage va la famille, révisons la filiation, détournons les techniques médicales », et tant pis pour les droits de l’enfant… et l’éthique la plus élémentaire. Et en effet, non contents de profiter du mariage pour légaliser du même coup l’adoption pour les couples de même sexe, les partisans de la loi Taubira s’en sont servis pour revendiquer aussi la PMA sans père.

Ce fut le cas dès 2013 : un amendement avait été introduit dans le projet de loi Taubira pour ouvrir au passage la PMA aux couples de femmes. Face à l’ampleur des mobilisations de La Manif pour tous, le gouvernement l’a fait retirer. Il l’a retenté une deuxième fois dans le cadre d’un projet de loi Familles, auquel François Hollande a finalement renoncé au lendemain de la manifestation du 2 février 2014. C’est son successeur qui finira, à la faveur du Covid et en passant de force au Parlement, par légaliser la PMA sans père, huit ans plus tard.

​Avec cette extension de la PMA, une “filiation” fictive a été instituée avec la possibilité d’inscrire deux “mères” sur l’acte de naissance d’un enfant. Le droit français, ayant ainsi quitté le réel, est donc tout prêt à d’autres “ouvertures”, comme celle de la GPA, qui supposerait deux “pères”. Les légalisations de la PMA pour les personnes trans, de la Ropa (réception des ovocytes par la partenaire, revendiquée par les couples de femmes) et de la GPA ont en revanche été évitées en 2021. Mieux : un coup d’arrêt a été donné aux retranscriptions à l’état civil français des actes de naissance d’enfants nés de GPA à l’étranger. C’est aussi une victoire importante, parce que de telles retranscriptions seraient une reconnaissance de fait de la GPA.

​Mais les conséquences de la loi Taubira vont encore au-delà : outre la disparition progressive, dans le droit et l’administration, y compris scolaire, des termes de père et de mère – remplacés par “parent 1” et “parent 2” -, l’idée suivant laquelle chacun devrait “s’autodéterminer” se répand. Il faudrait dès lors parler de “personne qui a une prostate” et de “personne qui a un utérus”, nos corps ne suffisant pas à nous identifier comme une femme. La laideur de ces expressions est à la hauteur de la laideur de cette idéologie dont les adeptes viennent dire à nos enfants, jusque dans leurs classes, qu’ils ne sont peut-être pas garçon ou fille et que c’est à eux de définir “leur identité de genre”, quitte à se gaver d’hormones et à se faire mutiler parce qu’ils ne seraient “pas nés dans le bon corps”.

Dix ans après la loi Taubira, les dégâts sont considérables. De nombreux adolescents et jeunes sont d’autant plus troublés dans leur identité et leur personnalité que les fondements de la famille sont largement sapés. Il en résulte une perte tragique des repères les plus fondamentaux pour tous.

​C’est pourquoi, La Manif pour tous, récemment devenue Le Syndicat de la famille, appelle à se syndiquer pour l’aider à poursuivre encore mieux le combat !

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