Près de 20 220 personnes sont référencées dans le "Fichier judiciaire national automatisé des auteurs d’infractions sexuelles" en service depuis fin juin, qui inclut à la fois des délinquants condamnés et présumés. Ce fichier, réalisé dans le cadre de la loi Perben II (loi sur la grande criminalité), "a pour but d’éviter la récidive et d’accélérer la recherche des auteurs de ces infractions", a précisé M. Clément. "Grâce à ce nouvel instrument, la justice sera plus réactive et les Français mieux protégés". D’autre part, au 1er juillet, 60 925 personnes étaient incarcérées en France. La proportion est énorme… si toutefois les auteurs d’infractions sexuelles sont effectivement incarcérés ! Ce qui nous renvoie au problème de la récidive.
Mais le véritable problème n’est pas la récidive ou le manque de place dans les prisons françaises. Il est dans l’accroissement inquiétant des détraqués sexuels. Coïncidence troublante, cette proportion augmente à une époque où l’on banalise l’homosexualité, la pornographie, la femme-objet, le divorce, l’infantilisme… En refusant de promouvoir la famille, milieu propice à une saine éducation, les gouvernements successifs se font les complices des crimes sexuels.