Selon Libération, Donald Trump est en train de transformer le système judiciaire des Etats-Unis en nommant des dizaines de juges très ancrés à droite. Cette transformation pourrait avoir des conséquences pendant des dizaines d’années. Carl Tobias, professeur de droit à l’université de Richmond, explique :
«La vitesse à laquelle Trump nomme des juges est peut-être l’aspect le plus réussi de sa présidence. En nombre de nominés, Trump a largement surpassé Obama, Bush et Clinton.» «Aucun élu républicain n’a voté contre un juge nommé par Trump, ni en commission ni en séance plénière»
Depuis le 20 janvier, il a nommé 59 juges fédéraux, dont une immense majorité pour des postes à vie. Au même stade de leur mandat, Barack Obama, George W. Bush et Bill Clinton en avaient respectivement nommé 22, 52 et 30. Si Trump a pu procéder à autant de nominations, c’est grâce au nombre inhabituellement élevé de postes vacants : près de 110 au moment de sa prise de fonction, en raison de l’obstructionnisme des Républicains, qui ont refusé d’entériner au Sénat les juges nommés par Obama dans les dernières années de sa présidence.
La nomination la plus notable reste celle du conservateur Neil Gorsuch, confirmé début avril comme neuvième juge à la Cour suprême. Au-delà de ce poste emblématique, les nominations de juges fédéraux par dizaines offrent encore davantage à Trump la possibilité d’imprimer durablement sa marque sur le système judiciaire. Parmi les nommés, on compte :
- John Bush, 52 ans, confirmé en juillet par le Sénat, qui a comparé l’avortement à l’esclavage, les décrivant comme «les deux plus grandes tragédies de notre pays».
- Amy Coney Barrett, 45 ans, fervente opposante à l’avortement, confirmée mardi.
- Jeff Mateer, 59 ans, nommé mais pas encore confirmé à un poste de juge fédéral au Texas, déclarait en 2015 que les enfants transgenres faisaient partie d’un «plan de Satan». Il défend la «thérapie de conversion» pour les homosexuels et estime que le mariage entre personnes de même sexe risque de conduire à la polygamie et à la zoophilie.
Pas vraiment des gauchistes donc et l'on comprend l'hystérie anti-Trump des milieux de gauche, pourtant actuellement minés par des scandales sexuels à répétition.
Irishman
Je reste sur mes positions initiales : je n’aime pas le personnage Trump, cow-boy ignorant des réalités sociologiques des autres pays, et usant souvent d’un langage fort peu diplomatique pour un chef d’Etat… Une attitude qui peut se révéler contre productive.
Mais je reconnais en lui le pourfendeur de la chienlit progressiste, et celui qui ne se pose pas de questions pour faire avancer le schmilblick ! Et ça, c’est devenu tellement rare dans notre occident fatigué !
Alors plus les gauchistes gueuleront, mieux ça vaudra pour nos nations !