De Christian Daisug, correspondant permanent aux Etats-Unis pour Présent, à propos du discours sur l’état de l’Union que le président Donald Trump prononça mardi soir à la tribune de la Chambre des représentants :
[…] L’immigration a constitué l’un des deux points centraux de ce discours. L’autre fut l’économie. Les chiffres flatteurs sont connus. Trump s’y attarda – création de 5,3 millions de nouveaux emplois en deux ans, record de 155 millions d’Américains aujourd’hui au travail, l’Amérique exportatrice d’énergie (pétrole et gaz naturel) – avant de livrer la plus récente statistique dans ce domaine : en janvier, les industries et les services ont permis l’embauche de 304 000 salariés. Un chiffre qui a dépassé toutes les prévisions. Trump insista sur les retombées : « La classe moyenne, les familles, les minorités, a-t-il noté, ont été les premiers à en bénéficier. » […]
La question de l’avortement
Trump veut faire voter une loi interdisant les avortements tardifs. L’assistance debout applaudit longuement à cette annonce. Ses proches confient qu’il fut indigné lorsque le gouverneur de New York signa récemment une loi autorisant les avortements jusqu’à la naissance et lorsque celui de Virginie défendit l’infanticide. Trump veut également se retirer de tous les conflits extérieurs (Syrie, Irak, Afghanistan), empêcher la Corée du Nord de devenir un brûlot nucléaire et le Venezuela de devenir un brûlot socialiste. Il termina son discours par deux traits cinglants. D’abord, il expliqua qu’il avait gagné la présidence en défendant « le travailleur américain et tous ceux qu’on avait oubliés dans ce pays ». Ensuite, il insista sur le fossé existant entre les élites et le peuple au sujet de l’immigration. « Les riches œuvrent pour que les frontières soient ouvertes tandis qu’ils bâtissent autour de leurs luxueuses résidences des murs et des barrières pour se protéger. » Ces quelques mots servirent, en quelque sorte, de signature à tout le discours. Les mots d’un national-populiste.
Qui, en France, osera faire comme Trump ? A l’heure des gilets jeunes, ces travailleurs français oubliés…
philippe paternot
trump défend bec et ongles les travailleurs américains, et les gueux américains lui en sont reconnaissants.
le nombre de véhicules “français” fabriqués à l’étranger et vendus en france est passé à 50%
pendant ce temps on apprend que carlos ghosn avait fait payé par renault 50000€ pour son mariage à versailles