Dans Présent, Christian Daisug dénonce les manoeuvres des deux coquins, Joseph Biden et son fils Hunter :
[…] En apparence, ils ont monté dans leur coin leur juteux trafic sans penser se retrouver sur le devant de la scène. C’est pourtant ce qui leur arrive. Pris les mains dans le sac, ils afficheraient un air penaud si, dans un ensemble rare, le Deep State, ses ténors, ses plumitifs et ses coupe-jarrets ne les avaient persuadés qu’ils étaient non seulement innocents mais encore indispensables. Et voila le père et le fils promus, par une subversion machiavélique, fusible ultra-sensible d’une affaire nationale qui les dépasse, détonateur d’une machine infernale qui les manipule.
Le ressort de la destitution, c’est eux. Le prétexte à l’éviction de Trump, c’est encore eux. Le ferment de cette nauséeuse atmosphère, c’est toujours eux. La crapulerie au service de la Constitution. Dramatique et grotesque à la fois. Rappelons les faits. En 2016, l’Ukraine, sous la menace constante d’une agression russe, devient un protégé cousu d’or pour les politiciens et les affairistes américains. D’autant que l’oligarchie se donne au plus offrant. Joseph Biden, alors vice-président des Etats-Unis, et son fils Hunter s’y intéressent de près. Hunter parvient très vite – merci papa – à intégrer le conseil d’administration de Burisma, une compagnie pétrolière dont le flou des livres de comptes mobilise la justice. Jusqu’ici, rien d’inquiétant. Les choses se gâtent pour les Biden lorsque le numéro un des procureurs ukrainiens augmente la pression sur Burisma et s’apprête à faire éclater ce nid de truanderie. Joseph Biden intervient au plus haut niveau et menace de ne pas accorder à l’Ukraine le prêt d’un milliard de dollars prévu si le procureur trop zélé n’est pas limogé dans les 24 heures. Il fut obéi et Hunter, du même coup, sauva ses jetons de présence qui lui rapportaient 50 000 dollars par mois – ce que gagne, par an, un père de famille de la classe moyenne.
C’est l’intervention de Trump dans cette minable malversation qui donna l’idée aux stratèges démocrates qu’un processus de destitution pouvait être greffé sur l’Ukraine et les deux Biden. En juillet, Trump téléphone au président Volodymyr Zelensky pour lui demander – avec conviction mais sans plus – de veiller particulièrement à l’avenir judiciaire de Hunter Biden. Les preuves existent. Les démocrates attaquent en affirmant que Trump a exercé d’inqualifiables pressions sur son homologue pour qu’il le débarrasse, par ricochet, d’un ex-vice-président rival dans l’élection de 2020. Trump s’indigne de tels calculs. Au cours d’un débat des candidats démocrates dans l’Ohio, Joseph Biden a défendu son fils en disant qu’« il n’a rien fait de mal ». Interrogé par ABC News, Hunter a répété qu’il n’avait « rien fait de répréhensible ». Les deux coquins n’ont rien à se reprocher. A peine si on peut obtenir de Hunter l’aveu d’« un certain manque de discernement » dans la mascarade ukrainienne. […]