Malgré son bilan pro-vie extrêmement positif accompli durant son mandat, Donald Trump, de nouveau candidat à la présidence des Etats-Unis, a plaidé pour un compromis sur l’avortement, se démarquant ainsi de l’approche de ses concurrents républicains.
Donald Trump était à Washington, le 15 septembre, pour assister à la soirée annuelle du Family Research Council, une organisation protestante américaine à but non lucratif qui promeut la valeur fondamentale de la vie humaine, de la famille et de la liberté religieuse. Un électorat très courtisé à droite dans la perspective des primaires, lui a réservé un accueil triomphal. A une réserve près : un silence gêné lors d’un passage de son discours, celui consacré à l’avortement.
Un passage interminable, improvisé, souvent nébuleux et contradictoire, mais dont la tonalité générale était une mise en cause de l’approche la plus répressive de l’avortement par les élus et par la base religieuse du Parti républicain. Depuis que la Cour suprême a renvoyé aux Etats le droit d’avorter, ce sujet est au centre des élections.
« Comme le président Ronald Reagan avant moi, je soutiens les trois exceptions pour le viol, l’inceste et la vie de la mère »
En voulant sans doute attirer ainsi les voix des républicains modérés, il risque surtout de s’aliéner celle des pro-vie convaincus.
Pitch
… et comme chacun sait, compromis, chose due.