Aleteia a fait la liste des personnalités de confession chrétienne qui entoureront Donald Trump :
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Mike Pence (photo), Vice-président, numéro 2 du pouvoir exécutif américain : Homme de confiance de Donald Trump, Mike Pence est un chrétien croyant et pratiquant. Né dans une famille irlandaise catholique à Colombus, dans l’Indiana, ancien élève de l’école paroissiale et enfant de chœur dans sa jeunesse, il se convertit au protestantisme évangélique au lycée. La gauche américaine le déteste depuis que, gouverneur de son État natal, il a fait adopter des restrictions à l’accès à l’avortement et une clause de consciences pour les officiers municipaux ne souhaitant pas célébrer de mariages gays. Les chrétiens qui n’y sont pas favorables ne pourront plus être menacés de prison ni accusés de nier les « droits de l’homme ». « I’m a Christian, a conservative and a Republican, in that order » : Je suis chrétien, conservateur et républicain, dans cet ordre, affirmait-il en octobre dernier.
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Steve Bannon, conseiller spécial du Président, l’éminence grise : Le principal stratège de la campagne électorale de Donald Trump est désormais son conseiller politique principal à la Maison Blanche. Steve Bannon, catholique pratiquant, croit fermement que les États-Unis ont une responsabilité dans la défense de la civilisation occidentale. Étant entendu que la civilisation occidentale s’appuie sur l’héritage judéo-chrétien qui lui a offert la primauté du droit et l’égalité devant la loi, le concept de droits de l’homme et les limites au pouvoir du gouvernement. Bannon considère que les démocrates ont bafoué ces règles civilisationnelles essentielles en tentant de dépouiller la sphère publique et politique de toute influence chrétienne. Steve Bannon avait donné une conférence au Vatican en 2014 via Skype, décrivant devant un public de responsables du Saint-Siège la « crise, tant du capitalisme que des fondements de l’Occident judéo-chrétien que nous traversons » appelant à un sursaut « dans nos croyances ».
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Reince Priebus (photo), White House Chief of staff, numéro 1 de l’administration présidentielle : Directeur de cabinet du Président et premier fonctionnaire de la Maison Blanche. Ancien chef du Parti républicain, il est grec-orthodoxe pratiquant. Il anime toujours un cercle d’étude biblique et un groupe de prière pour les jeunes couples mariés.
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Jeff Sessions, Procureur général, 5e homme du gouvernement : United States Attorney General, Jeff Sessions est le ministre de la Justice de Donald Trump. Historiquement le seul membre du cabinet à ne pas porter le nom de Secretary. L’homme de loi, d’origine anglaise, est protestant méthodiste et très actif dans sa paroisse où il donne des cours d’éducation religieuse chaque dimanche. Tel les Castors Juniors Riri, Fifi et Loulou, célèbres neuveux de Balthasar Picsou, Jeff Sessions est Eagle Scout, le rang le plus haut qui soit chez les Boy Scouts américains.
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Mike Pompeo, le directeur de la CIA, les grandes oreilles de Trump : Le profil qui contraste le plus avec les fonctionnaires sortants de l’administration Obama. Plusieurs universitaires et observateurs politiques américains soutiennent que le prédécesseur et ancien patron du principal service d’espionnage américain d’Obama, John Brennan, se serait converti à l’islam pendant son service en Arabie Saoudite dans les années 90. Nombre d’experts ont dénoncé ces dernières années la naïveté d’un personnage clef du dispositif antiterroriste de l’administration sortante, pointant tour à tour la perméabilité de son entourage aux idées des Frères musulmans, son soutien aux rebelles syriens ou son bellicisme forcené, visant à engager l’armée US en Syrie. Le nouveau directeur de la CIA, Mike Pompeo, est pour sa part un protestant presbytérien, qui enseigne à l’école du dimanche de sa paroisse du Kansas (lui aussi !), il est membre du conseil diaconal de son église.
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Nikki Haley, ambassadrice auprès de l’Organisation des Nations unies, la bonne-parole de Trump : Gouverneure d’origine indienne de la Caroline du Sud, Sikh convertie au christianisme, son site internet annonce la couleur : « Ma foi au Christ a un impact profond sur ma vie quotidienne et je me tourne vers Lui pour obtenir les conseils nécessaires à chaque décision que je dois prendre ».
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Tom Price (photo), ministre de la santé, numéro 10 de l’exécutif : Secretary of Health and Human Services, Tom Price est un protestant évangélique, réputé gros bosseur, fervent partisan au Congrès d’une politique chrétienne en matière d’avortement et de mariage.
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Le Docteur Ben Carson, ministre du logement, l’expert ès pauvreté : Le futur Secretary of Housing and Urban Development, chrétien protestant évangélique fervent, a grandi dans la ville économiquement sinistrée de Detroit (ancienne capitale d’une industrie automobile en lambeaux). Il est aujourd’hui l’un des neurochirurgiens les plus célèbres du monde. Carson place sa foi au centre de sa vie et lui prête sa capacité à s’élever au-dessus des circonstances douloureuses qu’il a traversées au long de son existence. Il sera en charge de la réduction de la pauvreté, particulièrement de la communauté noire-américaine et, par dessus tout, de redonner une vie économique et culturelle aux villes sinistrées américaines.
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Le général Michael Flynn, conseiller en sécurité nationale, le bras armé : Spécialiste du renseignement militaire, impétueux, viré par l’administration démocrate pour avoir dénoncé les lacunes de l’appareil sécuritaire américain face au terrorisme islamiste. D’ordinaire critique envers Moscou, il a rencontré Vladimir Poutine et déclaré vouloir travailler avec les Russes pour gagner la guerre contre le terrorisme. Il est catholique pratiquant.
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Betsy DeVos, ministre de l’éducation, l’atout social de Trump : La Secretary of Education Betsy DeVos, protestante calviniste, bénéficiera d’un pouvoir étendu pour remanier le système d’enseignement public américain. Sa foi chrétienne est au cœur de sa compréhension de l’identité nationale américaine. Elle soutient tout d’abord Marco Rubio, candidat catholique malheureux à la primaire républicaine avant de rejoindre le clan Trump. Soulevant régulièrement la question du monopole sur l’éducation des enfants américains des écoles gouvernementales (« les écoles publiques » en France), Betsy DeVos défend aussi l’idée d’un crédit d’impôt offert aux familles pauvres, en particulier aux minorités ethniques dans les centres-villes, où les écoles publiques sont délabrées, en sous-performance et fournissent de mauvaises conditions d’éducation, afin que les parents pauvres puissent envoyer leurs enfants dans de meilleures écoles en dehors de leur quartier.