"29% des personnes interrogées par Les Inrockuptibles se déclarent "plutôt favorables" à la "dépénalisation" du cannabis, contre 66% "plutôt défavorables". Contre respectivement 34% et 64% en 2001. Et 26 et 67% en 1996. 59% des sympathisants de gauche se disent aujourd’hui plutôt hostiles à la "dépénalisation" des drogues dites "douces" [ce qualificatif est mensonger, NDMJ] contre 74% des sympathisants de droite. Pas de quoi faire changer d'avis la majorité de nos hommes politiques…
En 2001, 53% des 18-34 ans se déclaraient plutôt favorables à la "dépénalisation" des drogues dites "douces". Ils ne sont plus que 30% aujourd’hui. Contre 35% des 50-64 ans !"
Drogue : les militants de la dépénalisation sont moins nombreux
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RL
Si le qualificatif est mensonger, il faut, pour rester crédible, reconnaître qu’il existe des différence de nocivité entre les drogues : cannabis, ecstasy, tabac, cocaïne ou crack ne présentent pas le même danger ni le même genre d’accoutumance.
Dominique Morin
Effectivement. il me semble que personne ici n’a nié cette différence. Mais c’est l’affirmation scientifiquement infondée de drogue “dure” ou “douce” qui a cherché à laisser croire que le cannabis ne créait pas de dépendance. Or, c’est faux.
Le cannabis provoque détente et/ou excitation, hallucinations, ivresse. Toxique, l’usage régulier provoque: perte de mémoire, abrutissement, perte de l’attention et des réflexes, ivresse, risques d’accidents psychiatriques, danger public au volant. Dépendance psychologique réelle.
La fréquentation et la consommation du cannabis favorise le risque de consommation d’autres drogues. Je parle d’expérience confirmée par de nombreux témoignages.
La distinction est technique, mais la réalité est plus complexe et multiforme.
La drogue est un monde ou différents produits existent.