La droitisation de l'électorat fonctionnaire se poursuit et s'inscrit dans la durée, révèle une note du Cevipof, centre de recherches de Sciences Po, dans la vague 9 de son enquête électorale pour 2017, publiée cette semaine. Luc Rouban, auteur de l'étude, analyse :
«Cette évolution s'inscrit dans la perspective d'une demande générale d'autorité mais aussi de la crise sociale qui secoue la fonction publique la plus modeste».
En mai 2016, 41% des salariés du public (en suffrages exprimés) auraient voté pour un candidat de gauche au premier tour de l'élection présidentielle de 2017. En décembre 2016, ces chiffres sont sérieusement revus à la baisse puisqu'ils ne seraient plus que 29% à 39,5% en fonction de l'offre de candidature. Le PS subit un affaissement électoral considérable.