Aujourd’hui, 20 novembre, la France fête la journée internationale des droits de l’enfant. Au cours de cette journée, personne ne parlera du premier de ces droits, celui de la vie. En revanche, la ‘défenseure’ des enfants (site), Dominique Versini, a remis ce jour un rapport à Jacques Chirac, dans lequel elle demande que les tiers qui ne sont pas parents de l’enfant obtiennent un véritable statut. Près de 1,6 million d’enfants vivent dans des familles recomposées, homoparentales ou d’accueil. On voit ici une tentative de banaliser l’homoparentalité.
Intitulé "L’enfant au coeur des nouvelles parentalités [sic]. Pour un statut des tiers qui partagent ou ont partagé la vie d’un enfant et ont des liens affectifs forts avec lui", le rapport souligne que au moins 30000 enfants vivraient dans des familles homoparentales. Selon Versini, Jacques Chirac aurait "accueilli favorablement ces propositions et m’a dit qu’il allait demander au ministre de la Famille et au garde des Sceaux de bien vouloir étudier les possibilités de (les) mettre en place".
Dans le cas de familles homoparentales, Dominique Versini a tenu à l’Elysée ces propos subversifs car contraires aux droits de l’enfant :
"le lien affectif fort que l’enfant crée avec des personnes qui participent à son éducation, même si ce ne sont pas ses parents, est suffisamment important pour que nous faisions fi de tout jugement ou de tout regard moral pour se dire que l’intérêt de l’enfant, c’est de préserver cet amour qui lui est donné".
Non : l’intérêt de l’enfant est d’être éduqué par un papa et une maman. Et on ne peut agir en vue d’un bien en écartant tout aspect moral :
"l’exercice de l’autorité politique, soit à l’intérieur de la communauté comme telle, soit dans les organismes qui représentent l’État, doit toujours se déployer dans les limites de l’ordre moral, en vue du bien commun (mais conçu d’une manière dynamique), conformément à un ordre juridique légitimement établi ou à établir. Alors les citoyens sont en conscience tenus à l’obéissance." (Gaudium et Spes, n. 74)
Christus Regnat
“Ordre moral”, dites-vous ? Mais quel “ordre moral” ? Les seuls qui en parlent le font pour hurler : “Non au retour de l’ordre moral”! Qui rappelle ce qu’est l’ “ordre moral” ? C’est comme les fameuses “valeurs” qu’on évoque sans cesse à tout propos ! Quelles “valeurs”
Notre Société n’a plus aucun fondement “moral” ! Personne ne peut le nier!
Michel
Homoparentalité est un terme qui me laisse un peu pantois.
Ça pourrait désigner ce qui a les mêmes parents, comme une fratrie. Mais il ne semble pas que ce soit le sens voulu par les inventeurs du néologisme.
Ceux-ci pensent plutot à “ce qui a des parents homos” or cette définition pour les mammifères et donc l’homme ressemble bigrement à un oxymore.
laetitia de Mahlreich
Pourquoi pas étendre ce statut à l’instit de maternelle ou au prof de violon qui auront un “lien fort” et donc le droit de voir l’enfant un WE de temps en temps? Ceci dit, le pas avait déjà été franchi avec les droits des grands-parents sur leurs petits-enfants, ou des oncles sur leur neveu, selon des jurisprudences récentes; càd que le lien biologique ou affectif a été reconnu plus important que l’autorité parentale.
Jacques de Guillebon
On peut dire “ordre naturel” alors, ou même “ordre sexuel”.
Car le grand manque, politique et social, des homosexuels, c’est qu’ils n’ont pas de relations sexuelles.
Etrange, non, pour des gens qui ne parlent que de ça ?
Mais réfléchissons bien : les relations corporelles, physiques, entre deux homosexuels,mâles ou femelles, ne sont jamais sexuelles, dans le sens où jamais leurs sexes ne se rejoignent, ni ne produisent quoi que ce soit.
C’est pourquoi ce manque leur interdit comme pour des frères et soeurs de construire une famille, chose qui, à tout prendre, repose in fine sur le sexe.
Sancenay
ce qui est certain c’est que ces apprentis- sorciers de l’aboutissement des Lumières, soit l’anéantissement de l’homme par l’homme, se sont mis en tête , après avoir tué père et mère, par la terminologie appropriée : “famille recomposée”, famille monoparentale” etc…,entendent faire de l’enfant une simple marchandise, un objet du désir et du confort, que ce soit en conservant accessoirement son entité physique , mais aussi ,et pire encore , en l’utilisant en pièces détachées “pour réparation”. Tout ceci concocté en coulisses pour un business phénoménal présenté aux gogos et aux bobos sous l’angle de la sentimentalité, comme ce fut le cas pour l’avortement, et comme c’est le cas aujourd’hui pour l’euthanasie.
De ce point de vue là – mais y en a-t-il aux yeux de Dieu de plus important?- nous entrons à tombeaux ouverts, c’est le moins que l’on puisse dire, dans la nuit des temps.
Seigneur, ayez pitié de nous, donnez -nous la force de lutter de toute notre âme et de tous nos talents contre ce déchaînement de la folie humaine qui se glisse peu à peu dans tous les esprits afin de les amener peu ou prou à la plus honteuse des collaboration.