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France : Société

Du procès Evrard au procès de la justice française

Lu dans Présent :

J "Affaire monstrueusement emblématique […] la récidive du pédophile Francis Evrard qui avait enlevé un enfant de 5 ans dès sa sortie de prison. Il comparait à partir de lundi devant la Cour d’assises du Nord à Douai. Libéré le 2 juillet 2007 de la prison de Caen après avoir effectué 18 ans de détention pour le viol de deux petits garçons, ce dangereux criminel sexuel a recommencé dès le mois suivant en enlevant le petit Enis. Il l’a séquestré et l’a violé dans un garage fermé de la ville. Le calvaire du petit Enis avait relancé le débat sur le contrôle des délinquants sexuels à leur sortie de prison alors qu’Evrard était soi-disant soumis à « une surveillance judiciaire ». L’enquête avait par ailleurs révélé qu’il avait obtenu d’un médecin de la prison de Caen une ordonnance pour du Viagra dont une plaquette entamée avait été retrouvée dans le garage près de l’enfant…"

Résumons :

  • il avait effectué 18 ans de détention pour le viol de 2 mineurs
  • sa surveillance judiciaire n'a pas évité le viol d'un enfant de 5 ans
  • il a obtenu du Viagra d'un médecin de sa prison

Et que va faire la justice cette fois ? Quand un pays autorise un touriste sexuel être ministre, on ne voit pas bien quelle justice peut s'exercer dans ce domaine.

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9 commentaires

  1. Curieux et très malsain ces affaires touchant à la pédophilie (mitterand, polanski, évrard et combien d’autres encore….)

  2. On ne soulignera jamais assez la question des sorties anticipées de prison de ce genre de criminels : celui-ci avait été condamné à 27 ans de réclusion en 1989; donc pas de liberté avant 2016 !
    On voit la triste conséquence de sa libération en 2007.
    J’ai lu récemment dans une revue (Valeurs Actuelles) que, sous l’ancien régime, la question de la récidive ne se posait pas : c’était, ou la peine de mort, ou le bannissement.

  3. Quant (et seulement à ce moment-là) ces individus ont fini leur peine, ils devraient avoir le choix :
    – soit de rester en prison (améliorée quand même par rapport à l’ordinaire)
    soit d’être castré chirurgicalement et alors seulement de pouvoir recouvrer la liberté.

  4. primo: cf le blog de maitre mo: cet homme reconnait qu’il a des problèmes, et que ses problèmes de pédophilie sont complusives,; il n’arrive pas à les controler.
    2 je trouve honteux de comparer cet homme à FM; celui ci peut controler et est donc plus coupable.
    3 Si j’admet que l’on pose la question de la castration chimique, la physique me révulse. Voir à ce sujet la synthèse de presse généthique du lundi 26 octobre. Il ne faudrait quand même pas oublier que cette “solution” (sic) porte atteinte à la dignité humaine…
    [Je ne vois pas pourquoi l’un arrive à mieux se contrôler que l’autre. Le requête d’Evrard, à quelques jours de son procès, apparaît suspecte.
    MJ]

  5. Ce type est un malade dangereux.
    On l’enferme jusqu’à ce qu’il soit guérit.
    Si on n’y arrive pas, on le garde enfermé.
    C’est quand même du bon sens !

  6. la demande de “castration physique” de l’accusé semble relever de la manipulation la plus pure.
    1) elle n’a aucune chance d’aboutir,c’est une mutilation inexistante dans le code pénal. Il aurait aussi bien pû réclamer le supplice du pal , avec autant de chance de succès !
    2) dans le même esprit, l’accusé avait déjà demandé un traitement chimique (improprement nommé “castration chimique”) quelque mois avant une demande de liberté conditionnelle. Il avait cessé le traitement dès le refus de liberté conditionnelle notifié.

  7. La prise de Viagra me semble constituer la preuve de la préméditation puisqu’il y a manifestement volonté de se mettre en état de commettre un acte sexuel. Dans ce cas on peut difficilement parler de pulsion.
    D’autre part, si on peut effectivement considérer la castration chirurgicale comme une atteinte à la dignité de la personne, elle ne me parait pas l’être plus (et même nettement moins) que le viol d’un enfant. Quant à la “castration” chimique, il me semble qu’il y a une tromperie dans l’emploi de ce terme. En effet, il s’agit de la prise de médicaments agissant sur la libido dont l’effet est réversible à l’arrêt du traitement. Or, on ne voit pas très bien comment l’on peut obliger un individu en liberté à respecter la prise de ce traitement.

  8. ça me tue, tous ces gens bien pensants, qui croient que la vie d’un être humain vaut forcément plus que celle de mon chien…

  9. Curieusement la circoncision n’est pas considérée comme une atteinte à l’integrité physique selon la definition qu’en donne le Code Penal.

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