Sous la plume de Laurent Dandrieu :
"Depuis les années 1960, en effet, on assiste à la montée progressive d’une sous-branche du politiquement correct, qui refuse de reconnaître à l’homme une identité innée : tout ce qui est reconnu depuis des millénaires comme des donnés de nature, et notamment la différenciation sexuelle, ne serait en définitive que des constructions sociales, des prisons mentales organisées par la société, par essence conservatrice, qui a besoin de normes artificielles pour se rassurer. […] Cette théorie a bien sûr trouvé un champ d’application rêvé dans le domaine sexuel. C’est ainsi que les féministes américaines ont inventé de remplacer la notion de “sexe”, trop objective à leur goût (on naît de sexe masculin ou de sexe féminin, c’est incontestable), par la notion de “genre” : l’identité sexuelle est non plus donnée, mais librement choisie, avec toutes les variantes que l’imagination délirante du pansexualisme moderne se croit libre d’inventer. Au-delà de ce cas particulier et de toutes les revendications qu’il suscite (des “fiertés homosexuelles” à l’“homoparentalité” en passant par le “mariage gay”), l’homo modernus est fondamentalement quelqu’un qui refuse son identité naturelle – qu’elle soit ethnique, communautaire, nationale, sexuelle, etc. –, qui n’est plus aimée comme quelque chose qui enracine, mais haïe comme quelque chose qui enferme, qui limite, qui emprisonne.
Afro-Américain qui se rêvait blanc, adulte victime consentante du syndrome de Peter Pan, qui s’était construit une enfance perpétuelle pour compenser celle que ses parents ne lui avaient jamais laissé vivre, Michael Jackson incarnait jusqu’au délire ce refus de l’identité naturelle, cette volonté de n’être que ce que l’on a choisi. À coups d’opérations répétées de chirurgie esthétique et de traitements expérimentaux, il en est mort prématurément. Rappelant ainsi que la rançon du déni de soi, c’est toujours la mort – que ce soit du corps ou de l’âme."
Berg
Il faut monter plus haut pour voir la cause de tout cela : c’est le refus de la condition de créature, le refus de recevoir et de tenir notre être d’un Autre, la volonté de ne dépendre que de soi, d’être son propre but et son propre créateur.
C’est une attitude proprement diabolique.
On voit donc qu’il y a deux sortes d’hommes :
• l’homme religieux, qui adore Dieu, reconnaît tenir de lui la vie et l’existence, reconnaît être son serviteur et devoir suivre sa loi car Il est la fin de toutes choses.
• l’homme révolté, qui se prend pour le centre, la cause et la fin de tout, qui se veut son propre législateur (individuel ou “collectif” comme ils disent !), qui décide de tout, qui « connaît du bien et du mal » (Genèse), qui n’a de compte à rendre à personne, et dont la devise est “ni Dieu ni maître”.
L’homme moderne fait partie de la seconde catégorie. Un spécimen de ce type d’homme, c’est le franc-maçon.
L’idéologie du genre n’est qu’un élément de cette vaste révolte contre le Créateur. Les autres éléments sont : la “liberté” (morale, religieuse, sociale etc.), la démocratie etc. etc. etc.
L’homme religieux par excellence, c’est notre Seigneur. Et la Vierge Marie.
C’est pourquoi il y a un combat irréductible entre les deux camps, les “deux cités” (comme dit Saint Augustin) : la cité fondée sur l’amour de Dieu et le mépris de soi, et la cité fondée sur l’amour de soi et le mépris de Dieu.
L’idéologie du genre n’est qu’un angle d’attaque de la cité du Mauvais contre la cité de Dieu.
A nous de choisir. Car il est vain de rêver à une société qui pourrait exister sans ce combat à outrance.
Jean
“l’homo modernus est fondamentalement quelqu’un qui refuse son identité naturelle – qu’elle soit ethnique, communautaire, nationale, sexuelle, etc.”
l’identité communautaire serait naturelle ??
Vouloir dépasser les archaïsmes ethniques ou communautaires serait diabolique?
Peut t’on dans le même article vraiment mélanger identité sexuelle avec identité communautaire ou ethnique?
direleu
“N’ayez pas peur… J’AI VAINCU LA MORT” nous dit le Christ, notre Sauveur. Il a vaincu la mort et les forces du mal. La résurection c’est Dieu qui fracasse l’obstacle de la mort. Il nous faut avancer en ce monde en gardant au coeur la réalité de la RESURECTION et tenir la main de celle que le Christ nous a donné pour MERE.
Notre monde si torturé a un grand mérite : celui de nous contraindre à choisir. Le choix est simple et vital.
Je mets devant toi la mort et la VIE. Choisis la VIE.
Tintoun
Vraiment, j’ai pitié de cet homme. Quelle vie gâchée !
Qu’il repose en paix.
kensing
@direleu
Pour pouvoir choisir faut-il déjà se dire que Dieu nous a donné la Liberté.
Hors la société, tous en reniant l’existence de Dieu, nous pousse vers 1 chemin en nous cachant l’autre.
Ainsi ils nous font connaitre la Mort en pensant que cela est la Vie.