Le système a eu raison de la droite eurosceptique en Roumanie, après l’annulation d’un scrutin puis l’interdiction du concourir du candidat en tête, c’est le maire proeuropéen de Bucarest, Nicusor Dan, qui a remporté le second tour de l’élection présidentielle avec près de 54 % des suffrages, contre 46 % pour le chef du parti nationaliste AUR, George Simion, qui a cependant revendiqué la victoire, invoquant des « fraudes », avant de reconnaître plus tard son échec.
Le taux de participation s’est élevé à près de 65 %, contre seulement 53 % au premier tour.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a « chaleureusement » félicité dimanche Nicusor Dan.
Dans l’après-midi, Pavel Durov, le fondateur de Telegram, a accusé la France d’avoir cherché à « censurer des voix conservatrices » en Roumanie – ce que le Quai d’Orsay a démenti.
George Simion était arrivé en tête du premier tour avec près de 41 %, le double de son rival.