Patrice de Plunkett suit l’affaire à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe :
Le 26 juin, on apprenait que l’ex-député français Guy Lengagne (PS) venait de présenter au vote du Conseil de l’Europe un rapport sur les « dangers du créationnisme ».Le 27 juin, on apprend que ce rapport attendra : il est renvoyé en commission, à la demande du président du groupe PPE (le Belge Luc van den Brande) qui le juge « déséquilibré ». Fureur de Guy Lengagne : « Ce renvoi constitue un enterrement de première classe et démontre la puissance du lobby des intégristes religieux dans l’Europe des 27 ! ». L’outrance de cette phrase est un aveu. En réalité, le document Lengagne est un outil de censure antireligieuse. Sous couleur de dénoncer une offensive* du « créationnisme » dans les établissements d’enseignement publics, il ne vise qu’à mettre hors la loi le « dogme » de la création de l’univers par Dieu
Le Brussels Journal publie des extraits édifiants (en anglais) du texte de M. Lengagne.
Mais la Commission de la culture, qui avait mandaté ce rapport, "dénonce les conditions confuses et vraisemblablement irrégulières dans lesquelles s’est déroulé le vote" et annonce qu’elle reviendra à la charge en octobre prochain.