Une chronique de Guillaume de Prémare sur Radio Espérance :
"« Pensez-vous que les familles catholiques qui créent des écoles hors-contrat contribuent au communautarisme ou au bien commun ? » Cette question m’a été posée à l’issue d’une conférence, tandis que j’avais mis en garde l’auditoire contre la tentation de la « réserve d’indiens » et appelé les catholiques à s’inscrire dans des processus qui construisent, avec les autres, des communautés de destin.
J’ai répondu que tout citoyen qui prend, dans son champ de responsabilité, une initiative qui répond à un authentique besoin social contribue à construire le bien commun. Les parents qui créent des écoles exercent leur responsabilité première en matière éducative et répondent à un besoin vital. Parce que l’école est en grande difficulté, elle a plus que jamais besoin de l’initiative des familles pour répondre à une crise éducative sans précédent.
Les familles catholiques ont un rôle spécifique à jouer parce qu’elles sont héritières d’une forme de génie du christianisme en matière éducative. Ce génie propre a toujours servi la société dans son ensemble et pas seulement les familles catholiques. Cette contribution décisive de l’éducation catholique s’est toujours déployée à la fois au service des pauvres et au service de la formation des élites.
Par sa vocation de nature sociale, l’école catholique est donc faite pour tous, catholiques ou non, classes populaires, moyennes ou supérieures. Si les familles catholiques tendent vers le déploiement progressif de cette vocation intégrale, elles participent à construire la société. Quand je vois que la Fondation pour l’école soutient la création, par la Fondation espérance banlieue, de prototypes d’écoles populaires non confessionnelles, je me dis que cette fondation a tout compris des besoins éducatifs de notre temps.
Dans les écoles hors-contrat confessionnelles, ce que cherchent les familles est d’abord une école catholique qui réponde – de manière plus ajustée – à leurs aspirations et à leurs besoins. C’est parfaitement légitime. Il me semble cependant que ce dont ont besoin les familles catholiques est – à de nombreux égards – substantiellement identique à ce dont ont besoin toutes les familles. Je pense donc que ces familles qui créent des écoles sont en train de vivre cette expérience des prototypes et bâtissent l’école de demain, pas seulement pour leurs enfants, mais pour tous.
C’est un processus profond qui est enclenché pour les 25 ans qui viennent. Ce qui est embryonnaire aujourd’hui, en gestation, est appelé à grandir en maturité pour jouer à terme un rôle important dans une profonde refondation de l’école où les familles, les parents – c’est-à-dire ceux qui en ont la responsabilité première – sont en première ligne. Mais les parents ont aussi besoin d’institutions qui accompagnent un tel processus.
A cet égard, les formes institutionnelles actuelles – qu’il s’agisse du privé ou du public – ont besoin d’une mutation progressive, elles ne pourront rester en l’état. Le statu quo est intenable parce que la situation éducative est de plus en plus hors de contrôle. C’est un aspect essentiel de l’avenir de la France qui se joue ici. L’heure n’est plus au conservatisme gestionnaire, c’est l’heure des bâtisseurs."
« Pensez-vous que les familles catholiques qui créent des écoles hors-contrat contribuent au communautarisme ou au bien commun ? » Cette question m’a été posée à l’issue d’une conférence, tandis que j’avais mis en garde l’auditoire contre la tentation de la « réserve d’indiens » et appelé les catholiques à s’inscrire dans des processus qui construisent, avec les autres, des communautés de destin.
J’ai répondu que tout citoyen qui prend, dans son champ de responsabilité, une initiative qui répond à un authentique besoin social contribue à construire le bien commun. Les parents qui créent des écoles exercent leur responsabilité première en matière éducative et répondent à un besoin vital. Parce que l’école est en grande difficulté, elle a plus que jamais besoin de l’initiative des familles pour répondre à une crise éducative sans précédent.
Les familles catholiques ont un rôle spécifique à jouer parce qu’elles sont héritières d’une forme de génie du christianisme en matière éducative. Ce génie propre a toujours servi la société dans son ensemble et pas seulement les familles catholiques. Cette contribution décisive de l’éducation catholique s’est toujours déployée à la fois au service des pauvres et au service de la formation des élites.
Par sa vocation de nature sociale, l’école catholique est donc faite pour tous, catholiques ou non, classes populaires, moyennes ou supérieures. Si les familles catholiques tendent vers le déploiement progressif de cette vocation intégrale, elles participent à construire la société. Quand je vois que la Fondation pour l’école soutient la création, par la Fondation espérance banlieue, de prototypes d’écoles populaires non confessionnelles, je me dis que cette fondation a tout compris des besoins éducatifs de notre temps.
Dans les écoles hors-contrat confessionnelles, ce que cherchent les familles est d’abord une école catholique qui réponde – de manière plus ajustée – à leurs aspirations et à leurs besoins. C’est parfaitement légitime. Il me semble cependant que ce dont ont besoin les familles catholiques est – à de nombreux égards – substantiellement identique à ce dont ont besoin toutes les familles. Je pense donc que ces familles qui créent des écoles sont en train de vivre cette expérience des prototypes et bâtissent l’école de demain, pas seulement pour leurs enfants, mais pour tous.
C’est un processus profond qui est enclenché pour les 25 ans qui viennent. Ce qui est embryonnaire aujourd’hui, en gestation, est appelé à grandir en maturité pour jouer à terme un rôle important dans une profonde refondation de l’école où les familles, les parents – c’est-à-dire ceux qui en ont la responsabilité première – sont en première ligne. Mais les parents ont aussi besoin d’institutions qui accompagnent un tel processus.
A cet égard, les formes institutionnelles actuelles – qu’il s’agisse du privé ou du public – ont besoin d’une mutation progressive, elles ne pourront rester en l’état. Le statu quo est intenable parce que la situation éducative est de plus en plus hors de contrôle. C’est un aspect essentiel de l’avenir de la France qui se joue ici. L’heure n’est plus au conservatisme gestionnaire, c’est l’heure des bâtisseurs.
– See more at: http://www.ichtus.fr/ecole-cest-lheure-des-batisseurs/#sthash.hfyGjDV5.dpuf
« Pensez-vous que les familles catholiques qui créent des écoles hors-contrat contribuent au communautarisme ou au bien commun ? » Cette question m’a été posée à l’issue d’une conférence, tandis que j’avais mis en garde l’auditoire contre la tentation de la « réserve d’indiens » et appelé les catholiques à s’inscrire dans des processus qui construisent, avec les autres, des communautés de destin.
J’ai répondu que tout citoyen qui prend, dans son champ de responsabilité, une initiative qui répond à un authentique besoin social contribue à construire le bien commun. Les parents qui créent des écoles exercent leur responsabilité première en matière éducative et répondent à un besoin vital. Parce que l’école est en grande difficulté, elle a plus que jamais besoin de l’initiative des familles pour répondre à une crise éducative sans précédent.
Les familles catholiques ont un rôle spécifique à jouer parce qu’elles sont héritières d’une forme de génie du christianisme en matière éducative. Ce génie propre a toujours servi la société dans son ensemble et pas seulement les familles catholiques. Cette contribution décisive de l’éducation catholique s’est toujours déployée à la fois au service des pauvres et au service de la formation des élites.
Par sa vocation de nature sociale, l’école catholique est donc faite pour tous, catholiques ou non, classes populaires, moyennes ou supérieures. Si les familles catholiques tendent vers le déploiement progressif de cette vocation intégrale, elles participent à construire la société. Quand je vois que la Fondation pour l’école soutient la création, par la Fondation espérance banlieue, de prototypes d’écoles populaires non confessionnelles, je me dis que cette fondation a tout compris des besoins éducatifs de notre temps.
Dans les écoles hors-contrat confessionnelles, ce que cherchent les familles est d’abord une école catholique qui réponde – de manière plus ajustée – à leurs aspirations et à leurs besoins. C’est parfaitement légitime. Il me semble cependant que ce dont ont besoin les familles catholiques est – à de nombreux égards – substantiellement identique à ce dont ont besoin toutes les familles. Je pense donc que ces familles qui créent des écoles sont en train de vivre cette expérience des prototypes et bâtissent l’école de demain, pas seulement pour leurs enfants, mais pour tous.
C’est un processus profond qui est enclenché pour les 25 ans qui viennent. Ce qui est embryonnaire aujourd’hui, en gestation, est appelé à grandir en maturité pour jouer à terme un rôle important dans une profonde refondation de l’école où les familles, les parents – c’est-à-dire ceux qui en ont la responsabilité première – sont en première ligne. Mais les parents ont aussi besoin d’institutions qui accompagnent un tel processus.
A cet égard, les formes institutionnelles actuelles – qu’il s’agisse du privé ou du public – ont besoin d’une mutation progressive, elles ne pourront rester en l’état. Le statu quo est intenable parce que la situation éducative est de plus en plus hors de contrôle. C’est un aspect essentiel de l’avenir de la France qui se joue ici. L’heure n’est plus au conservatisme gestionnaire, c’est l’heure des bâtisseurs.
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« Pensez-vous que les familles catholiques qui créent des écoles hors-contrat contribuent au communautarisme ou au bien commun ? » Cette question m’a été posée à l’issue d’une conférence, tandis que j’avais mis en garde l’auditoire contre la tentation de la « réserve d’indiens » et appelé les catholiques à s’inscrire dans des processus qui construisent, avec les autres, des communautés de destin.
J’ai répondu que tout citoyen qui prend, dans son champ de responsabilité, une initiative qui répond à un authentique besoin social contribue à construire le bien commun. Les parents qui créent des écoles exercent leur responsabilité première en matière éducative et répondent à un besoin vital. Parce que l’école est en grande difficulté, elle a plus que jamais besoin de l’initiative des familles pour répondre à une crise éducative sans précédent.
Les familles catholiques ont un rôle spécifique à jouer parce qu’elles sont héritières d’une forme de génie du christianisme en matière éducative. Ce génie propre a toujours servi la société dans son ensemble et pas seulement les familles catholiques. Cette contribution décisive de l’éducation catholique s’est toujours déployée à la fois au service des pauvres et au service de la formation des élites.
Par sa vocation de nature sociale, l’école catholique est donc faite pour tous, catholiques ou non, classes populaires, moyennes ou supérieures. Si les familles catholiques tendent vers le déploiement progressif de cette vocation intégrale, elles participent à construire la société. Quand je vois que la Fondation pour l’école soutient la création, par la Fondation espérance banlieue, de prototypes d’écoles populaires non confessionnelles, je me dis que cette fondation a tout compris des besoins éducatifs de notre temps.
Dans les écoles hors-contrat confessionnelles, ce que cherchent les familles est d’abord une école catholique qui réponde – de manière plus ajustée – à leurs aspirations et à leurs besoins. C’est parfaitement légitime. Il me semble cependant que ce dont ont besoin les familles catholiques est – à de nombreux égards – substantiellement identique à ce dont ont besoin toutes les familles. Je pense donc que ces familles qui créent des écoles sont en train de vivre cette expérience des prototypes et bâtissent l’école de demain, pas seulement pour leurs enfants, mais pour tous.
C’est un processus profond qui est enclenché pour les 25 ans qui viennent. Ce qui est embryonnaire aujourd’hui, en gestation, est appelé à grandir en maturité pour jouer à terme un rôle important dans une profonde refondation de l’école où les familles, les parents – c’est-à-dire ceux qui en ont la responsabilité première – sont en première ligne. Mais les parents ont aussi besoin d’institutions qui accompagnent un tel processus.
A cet égard, les formes institutionnelles actuelles – qu’il s’agisse du privé ou du public – ont besoin d’une mutation progressive, elles ne pourront rester en l’état. Le statu quo est intenable parce que la situation éducative est de plus en plus hors de contrôle. C’est un aspect essentiel de l’avenir de la France qui se joue ici. L’heure n’est plus au conservatisme gestionnaire, c’est l’heure des bâtisseurs.
Guillaume de Prémare
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oh lala
il faut fuir le communautarisme mondain, créer des écoles hors contrat pour “sauver” nos enfants mais les ouvrir à tous!
et nos jeunes professeurs doivent investir l’école publique pour changer les mentalités, il y a de belles oeuvres à accomplir si on sait utiliser la liberté qu’ont les professeurs