Pour la première fois depuis bien longtemps, les écoles primaires de
l’enseignement catholique n’ont pas fait le plein d’élèves cette
rentrée. Leurs représentants ont avoué une perte sèche de 5.200
écoliers (sur 850.000), à contre courant de l’afflux constaté dans les
écoles publiques (+ 8.200). Eric de Labarre,
responsable de l’enseignement catholique, estime :
"Les difficultés des ménages en termes de
pouvoir d’achat commencent à se faire sentir. Les familles ne renoncent
pas à l’inscription à cause des coûts de scolarité, dont les montants
sont faibles (autour de 300 euros), mais en raison du coût de la
restauration et des transports".
Collèges et lycées échappent au problème : 30.000 familles seraient toujours sur liste d’attente.
Les responsables de l’enseignement sous contrat se sont émus du sort qui leur est réservé dans le
budget 2009. Non pas que le sacro-saint équilibre public-privé (80%
pour le public, 20% pour le privé) n’ait été respecté. Mais parce que la répartition, calquée sur
celle du public, leur paraît inadaptée : une bonne partie des 1.100
postes supprimés le seront dans le secondaire (où les élèves se
pressent) tandis que le primaire, en chute d’effectifs, gagnera 100
professeurs.
Boris
Je pense que l’analyse est incomplète : les personnes ayant subi le grand n’importe quoi pédagogique des années 80-90 deviennent parents et ne voient pas de problème à un enseignement guère meilleur au leur dans le public.
Nous voyons autour de nous des couples qui ne se sont pas posés la question de la qualité de l’instruction avant l’inscription de leurs enfants et qui après coup se rendent compte du problème.
Ce qui explique que le secondaire soit toujours autant demandé dans le privé, car il y a le bac à la clé.
Denis Merlin
La dicrimination religieuse dont sont l’objet les école catholiques et les écoles privées est contraire aux articles 18 et 26 et particulièrement 26 3 de la déclaration universelle des droits de l’homme du 10 décembre 1948, reprise par la convention européenne des droits de l’homme.
Rappelons, à titre d’exemple, l’article 26 3. Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d’éducation à donner à leurs enfants.”
Cette discrimation directe et indirecte par l’argent est donc contraire aux droits de l’homme.
HB
à Denis Merlin,
Magistrale démonstration………qui ne mène à rien!
Les droits de l’homme, n’ont jamais été inventé pour défendre les hommes, seulement pour lutter contre ceux de Dieu, et les catholiques !
Chercher à utiliser les armes subversives de l’Adversaire, pour lutter contre lui, ne mène nulle part, et ne peut convaincre personne.
Quel tribunal de la république ou européen donnera raison à un catholique qui cherche à se défendre des injustices républicaines, c’est à dire révolutionnaire?
Sur le fond, votre raisonnement se tient, mais in fine, qu’en espérez-vous?
sylvie
Pourquoi y a t’il de telles listes d’attente dans les écoles catholiques? Ne devraient-elles pas incorporer uniquement les enfants de religion catholique?
Mourre
à Sylvie,
Ne parlez pas trop d’écoles catholiques.
Beaucoup ne revendiquent même plus cette appellation. Juste Ecoles Privées. Souvent privées d’enseignement réellement catholique.
Donc, les écoles “catholiques ne sont pas réservées aux catholiques, et heureusement, sinon, comment faire du prosélytisme?
Mais il est vrai qu’aujourd’hui, beaucoup ont honte d’aller enseigner les nations!
Combien de fois entendons-nous nos clercs dirent:” Je respecte toutes les religions, je ne veux pas faire de prosélytisme”
A croire que les catholiques sont honteux de l’être. Mais ceux là le sont-ils encore?
Denis Merlin
A hb, les droits de l’homme sont défendus par saint Pie X, ne parlons pas de Jean-Paul II…
Longtemps de votre opinion, je me suis aperçu de mon erreur.
Je n’espère rien de particulier, mais si nous nions les droits de l’homme nous sommes sur le chemin de la damnation (nous ne luttons plus pour la justice).
Mon opinion n’est pas dictée par une recherche de l’efficacité, mais parce qu’elle correspond à la réalité, et donc au vrai, et au juste.
La justice étant la vertu qui nous fait rendre à chacun ce qui lui est dû.
Cela dit les droits de l’homme s’inscrivent dans le bien commun et sont toujours “informés” par la justice et la vérité (voir les documents du Saint Siège passim)
Il ne s’agit donc pas des droits de l’homme des droits de l’hommistes qui manipulent la notion pour détruire la société occidentale.
Cela dit je m’aperçois que je suis de plus en plus éloigné des prises de position lefebvristes et non parce que je m’éloigne de Jésus-Christ, mais parce que je veux être plus cohérent avec ma foi.