Denis Sureau analyse la fin de parution de la revue Limite. Cette dernière cherchait d’abord à convertir les cathos conservateurs à l’écologie (et leur faire dé-prioriser le sociétal) et pas tellement à christianiser l’écologie :
Née la même année que l’encyclique du pape François, Limite était un peu la revue de la « génération Laudato Si’ » mais aussi, sous un autre angle, de la « génération Manif pour tous ». Son ambition était de promouvoir l’écologie, mais une écologie intégrale, c’est-à-dire intégrant toutes les dimensions de la vie humaine, impliquant des combats sociaux (pour la justice sociale) et « sociétaux » (autour des questions de bioéthique). Ces différents aspects ne sont pas en soi incompatibles, l’individualisme libéral étant à la racine tant du « techno-capitalisme » que des « avancées progressistes » (PMA, GPA, etc.).
Mais la priorité donnée à l’une ou l’autre de ces dimensions peut être source de tensions, et celles-ci n’ont pas manqué de surgir. Les premiers engagements de ses jeunes initiateurs s’étaient principalement déployés dans le cadre de la Manif pour tous et des Veilleurs, ce qui avait conduit la presse de gauche à leur coller une étiquette de « droite » qui semblait inadéquate à ceux qui se déclaraient inspirés d’intellectuels tels que Jacques Ellul, George Orwell ou Ivan Illich. En cherchant à ne pas se montrer « conservateurs » au point d’être de plus en plus perçus comme une revue de « jeunes chrétiens de gauche », ils ont perdu des collaborateurs que cette appellation ne rebutait pas (Eugénie Bastié, du Figaro, Jacques de Guillebon, de L’Incorrect, mensuel proche d’Eric Zemmour) et étaient davantage préoccupés par les ravages du wokisme et de l’idéologie du genre que par la promotion de la permaculture ou des ZAD. Il manquait peut-être à Limite une vision spirituelle et théologique suffisamment forte pour harmoniser des sensibilités et des tempéraments intellectuels différents.
Une partie des abonnés a fini par ne plus se reconnaître dans une publication dont le filon écolo-catho commençait à s’épuiser. Après avoir compté deux mille abonnés pendant plusieurs années – chiffre plus qu’honorable pour une publication aussi consistante – et des ventes en librairie conséquentes, Limite a connu le sort d’autres revues indépendantes qui ne disposent ni de ressources publicitaires, ni de riches mécènes. Dommage.
cadoudal
l ‘écologie moderne est une religion païenne qui veut remplacer le christianisme;
le catholicisme ordonne l’ homme à Dieu et définit ses actions : agir pour obtenir la béatitude éternelle.
dans culte de la terre écologiste , l ‘homme est ordonné à la terre ; il lui est volontiers sacrifié , si ses grands prêtres le jugent utile.
ainsi Nietzsche déclare
“la terre a une peau ; et cette peau a des maladies .”
“l ‘une de ces maladies s’ appelle “homme” .”
( Nietzsche- Zarathoustra – des grands événements)
il faut donc éliminer les parasites qui rendent malade la terre .
toujours le culte de la mort , pour l ‘homme, après avoir tué Dieu.
Montalte
Très juste
TontonJean
D’une part, que c’est beau la liberté (d’expression), l’égalité et la fraternité
et d’autre part, il n’est pas toujours facile de mélanger les torchons et les serviettes!
christianlair
Même sans être un spécialiste de la question , tout le monde sait que les écolos et les cathos conservateurs n’ont pas grand-chose en commun dans leur programme ! ! !…………
A.MOR
L’écologie en soi est une bonne chose.
Mais elle n’est pas un thème politique c’est une question d’éducation.
Mais l’écologie politique actuelle est le réchauffement climatique alimenté par la géo ingénierie est un mensonge.
Vous voulez connaître les causes allez voir le site de la NASA
Je regrette que les chrétiens soient parfois les principaux relais des stupidités politiques