Contrairement à Vivien Hoch, Jeanne Smits dénonce une initiative mortifère :
"[…] Il s’agit en réalité d’une proposition inacceptable qui profite d’un sentiment populaire d’exaspération par rapport aux excès de l’immigration pour faire avaler autre chose : un programme de contrôle de la population qui s’inscrit dans une tradition malthusienne à l’origine du véritable « racisme » contemporain, qui a la haine des populations pauvres.
EcoPop est une initiative fédérale populaire lancée par un « militant indépendant pour le développement durable », Alex Gagneux, qui précise, sur son site, qu’il est « sans enfant ». Le principal ressort de sa campagne est la diffusion de la planification familiale, qui est au cœur des « actions pour le développement » des organisations internationales comme l’ONU, de multiples ONG et des fondations dérivées des grandes multinationales – mais aussi des militants de la Deep Ecology et plus généralement des écologistes qui voient en l’homme le principal ennemi de la planète. Elle sous-tend aussi des actions contre le « réchauffement climatique ». Cela fait du monde… C’est même « le monde », celui du pouvoir : celui, dominant, de la culture de mort.
Le sigle même de l’initiative est tout un programme : l’écologie progresse lorsque la population diminue, suggère-t-il.
L’initiative Ecopop sera soumise à la votation des Suisses le 30 novembre prochain. […]
Il faut noter pour finir – avec Choisir la Vie Suisse – que le leader historique d’EcoPop n’est autre qu’Anne-Marie Rey, une féministe de la première heure, socialiste, pro-avortement, pionnière du « droit » à l’avortement et figure de proue de la bataille pour sa décriminalisation en 2002."