Sara Spencer, étudiante sage-femme américaine en Ecosse, a été suspendue pour avoir dit qu’elle était contre l’avortement sur un forum Facebook. Elle répondait à cette question :
« Les sages-femmes ont-elles quelque chose à voir avec les avortements, et peuvent-elles refuser d’y participer en raison de leurs convictions ? »
Réponse :
« On a le droit de refuser de participer, la loi protège le droit statutaire à l’objection de conscience. Je m’opposerai toujours personnellement à participer à tuer un enfant à naître. »
Dénoncée pour cette prise de position, elle a été convoquée par la direction de son service de santé et a été envoyée à l’université d’Edimbourg, où l’on a ouvert une enquête sur son aptitude à exercer, pour
- avoir jeté le discrédit sur la profession ou l’université ;
- s’être comportée d’une manière « préjudiciable à la sécurité, à la dignité, au bien-être et à la réputation personnelle et/ou professionnelle d’autrui » ;
- avoir fait un usage abusif des médias sociaux ;
- s’être comportée d’une manière ne répondant pas aux attentes du code professionnel de l’étudiant.
Pour finir elle a bénéficié d’un non-lieu. La direction du service de santé a protesté, puis s’est écrasé après intervention de l’université. Mais ses professeurs ont continué de critiquer Sara Spencer et ses croyances pro-vie « inappropriées ».
Sara Spencer demande quant à elle à la direction du service de santé de reconnaître explicitement et publiquement son droit à l’objection de conscience, à la liberté d’expression et à la protection de sa foi, et d’assurer qu’il n’y aura pas de discrimination à l’avenir contre les étudiants et les professionnels qui expriment des opinions pro-vie.