C'est un coup dur pour les laïcistes : non seulement la Cour des Comptes critique la gestion de l'Education nationale, mais en plus elle met en valeur à plusieurs reprises dans son rapport (pdf 221 pages) le fonctionnement de l'enseignement catholique.
Ainsi, dans sa conclusion, revenant sur le système d'affectation des enseignants, la Cour écrit :
"D’autres systèmes d’affectation sont concevables, y compris pour gérer des effectifs importants, à l’image de certains exemples étrangers, voire de l’enseignement catholique sous contrat en France." [page 138]
Autre éloge, page 123 :
"La Cour a pu constater que les fonctions de coordination par niveaux
d’études étaient mises en place de façon courante et avec succès dans les
établissements de l’enseignement catholique visités. Par exemple, dans un
collège-lycée, il existait trois responsables de niveaux, un pour les classes de
6ème et 5ème, un pour les classes de 4ème et 3ème et un pour le lycée. Leurs
fiches de postes précisent que leur mission consiste principalement en un
encadrement pédagogique et en des fonctions logistiques connexes. Ils
doivent notamment assurer une coordination et un appui des équipes
pédagogiques, un suivi des élèves, la réorganisation des emplois du temps en
cas d’absences, la gestion des problèmes d’orientation scolaire, ou les
relations avec les parents.
Ces fonctions ne sont pas financées par l’État mais par les structures
privées auxquelles ces établissements sont adossés."
Vincent Peillon, pourquoi tu tousses ?
PGC
C’est habituel depuis des lustres dans l’enseignement privé. Z’ont mis du temps à s’en apercevoir, les drôles !
Jean
Mais les médias vont-ils oser en parler ?
C.B.
Vivement le chèque-éducation, pour qu’on voie mieux où sont les structures efficaces pour l’instruction des enfants.
Et en plus, on sait que ça coûtera beaucoup moins cher que le système actuel.
En ces temps de vaches maigres, privatiser le système d’instruction (qui n’est pas une mission régalienne) rapporterait plus que de vendre 10% de la cave de l’Élysée.
JLA
Les avantages des établissements de l’enseignement catholique n’est plus à prouver depuis longtemps.
Haut niveau dans toutes les disciplines,sécurité,et obtention de dipômes.
L’école de peillon est celle de 1789.
Jean Theis
Comme C.B. je pense que le chèque éducation règlerait les choses en douceur. Vive la liberté ! Devoir s’inscrire à telle école et pas à une autre, subir des pédagogies ineptes sans pouvoir s’en départir, c’est tout simplement odieux.
Par contre on laisserait toute liberté à nos élites de mettre leurs enfants dans leurs établissements fous.
david
Dans le public, le pognon coule à flot mais il est dépensé n’importe comment tandis que dans le privé, il y a des moyens nettement plus modestes mais on arrive à garder le cap ! Comment expliquer cette leçon au cancre Peillon !
lama12
J’ai manifesté-comme beaucoup d’autres-en faveur de l’école libre. Mais je suis bien obligé de reconnaître que nous sommes fait avoir. En effet, il n’y a aucune logique à limiter l’enseignement “libre” à 20 % du public. Il fallait laisser les parents libres de leurs choix.
Je reviens d’une inauguration dans une petite commune; comme le maire n’a plus d’école primaire depuis une vingtaine d’années, et qu’il accorde des permis de construire, sa population rajeunit.
Mais il veut continuer à bénéficier des aides du département pour les transports scolaires ! Alors qu’il n’a aucune charge scolaire ! Bref, le beurre et l’argent du beurre.
lève-toi
D’autant que les écoles catholiques privées ne touchent rien de l’argent que les parents versent en impôts à l’Etat- bananier.
Biesbrouck Jean
Permettez-moi de mettre en cause l’exactitude de la dernière phrase de la cour des comptes citée: “Ces fonctions ne sont pas financées par l’État, mais par des structures privées auxquelles ces établissements sont adossés.” Les fonctions en question, ce sont les personnels administratifs, éducatifs et d’encadrement (dont la direction et ses adjoints) et les structures privées sont souvent un Organisme des Gestion d’un Établissement Catholique (OGEC), association 1901 qui reçoit de l’État français, des communes, des départements et des régions, des forfaits calculés sur les forfaits versés aux établissements publics… Puis l’Ogec rémunère les salariés de l’établissement appelés “personnels OGEC”. Si les forfaits communaux ( pour les écoles) posent encore problème, les forfaits pour les collèges et les lycées permettent à la fois de rémunérer les personnels non salariés de l’Etat (les enseignants eux sont contractuels de l’Etat) et de subvenir aux frais de fonctionnement (chauffage etc…). Ayant dirigé durant prés de 20 ans des établissements type école-collège-lycée, je sais combien cette gestion est serrée et fait appel à un travail de qualité de tous les personnels…. C’est une question de survie. Seules les scolarités facturées aux familles sont de l’argent privé. C’est un pourcentage faible du budget.Légalement leur utilisation ne doit être consacrée qu’à l’immobilier et à la pastorale… C’est surtout dans l’immobilier que l’enseignement catholique fait des prouesses. J’ai participé, comme chef d’établissement, à la construction d’un établissement de 800 élèves dans le Var. Cela a coûté moitié moins aux collectivités locales que le nouveau collège public d’une capacité moindre… Conclusion, pour le fonctionnement nous faisons mieux (réussite éducative et scolaire) avec moins d’argent! Pour la construction, c’est encore plus flagrant!!! Merci aux OGEC, aux parents et aux personnels! Tout cela pour… les enfants et la gloire de Dieu!
Fabienne C
à Jean Theis : Comment expliquer cette leçon au cancre Peillon ? Je propose le retour à la disctée : “Dans le pu-blic,virgule, le po-gue-nion coule à flot méz il est dé-pen-sé n’impor-te com-m-m-ment tandis-sss que dans le privé,virgule, il y a des moyens-ss nette-ment plus modestes-sss mèzs on ar-rrr-rive à garder le cap – point d’exclamation !