Pour l’Education nationale, l’éducation à la sexualité et à la théorie du genre est “indispensable”. Elisabeth Borne défend ce programme, alors que les Etats-Unis sortent de l’idéologie du genre et respectent la science en affirmant qu’il n’y a que 2 sexes : homme et femme. Ainsi, la notion d’identité de genre, “qui figure dans le Code pénal, qui réprime les discriminations en fonction de son sexe, de son identité de genre ou de son orientation sexuelle“, figure dans les programmes “à partir du lycée“, a confirmé Elisabeth Borne.
En revanche, le français est optionnel et des élèves en classe de première n’ont pas de prof à 5 mois du bac de français, au lycée Benoît de l’Isle-sur-la-Sorgue, dans le Vaucluse. Sans réponse de l’administration et avec le bac qui approche, les parents naviguent entre colère et désespoir. Les élèves n’ont pas cours de français depuis la rentrée, ou par-ci, par-là. Leur professeur de français, qui est aussi leur professeur principal, est absent depuis le 1ᵉʳ jour de classe, en septembre.
Voilà où en est l’Education nationale, qui se focalise sur des priorités délirantes, aux ordres d’un ministre borné.
Outre les lacunes inévitables accumulées par les élèves, les parents déplorent le “silence” de l’administration :
“Nous avons envoyé des mails à la direction du lycée, au rectorat ainsi qu’à l’inspecteur des lettres, sans aucune réponse de leur part à tous”.
“Nous savons bien que cela ne dépend pas de l’établissement, mais faire la politique de l’autruche ne nous aide pas. C’est la double peine. On subit une absence longue d’un professeur pas remplacé et en plus, il n’y a aucune communication. On a l’impression que c’est un manque de respect. Comme si on n’avait aucune valeur”.
“On se sent complètement méprisés. Comme s’ils n’en avaient rien à faire des élèves. Ce manque de réponse est angoissant. On se dit qu’ils ne trouvent pas de solution, et ils préfèrent faire l’autruche”.
Selon les résultats d’une enquête réalisée en septembre par le syndicat des enseignants du second degré auprès de 893 établissements, il manquait au moins un professeur dans 56% des collèges et lycées français à la rentrée. En clair, il n’y a plus suffisamment de profs.
L’Etat impotent doit libérer l’enseignement en donnant plus de libertés aux écoles libres et à l’enseignement à domicile…