Aymeric Pourbaix met le doigt où cela fait mal :
"Le nouveau ministre de l’Éducation nationale, Benoît Hamon, a effectué une partie de sa scolarité chez les maristes. Il n’est pas sûr que cela soit suffisant pour sortir l’école de l’ambiguïté, entretenue par son prédécesseur, d’une sexualité présentée comme neutre et indifférenciée. Un virage à 180° est pourtant urgent, quand des parents musulmans en viennent à retirer leurs enfants de l’école, faute de confiance en cette institution essentielle…
Le « gouvernement de combat » voulu par le chef de l’État doit également porter son effort sur ce terrain de l’éducation. En particulier pour ceux qui n’ont pas les moyens de choisir leur école. Car nous en sommes à un moment crucial : la situation ne changera qu’en prenant des résolutions très fermes. Voulons-nous continuer à élever des enfants dans cette société où tout se vaut, et où tout est permis ? Est-ce là l’avenir que nous leur réservons ? Si ce n’est pas le cas, alors il faut agir, et se donner les moyens d’un avenir meilleur.
Il ne s’agit certes pas d’être naïf, de tout attendre d’un changement de gouvernement ou même de majorité. C’est de la société civile, c’est-à-dire en premier lieu des parents, que doit venir le sursaut initial. Certains créent des écoles indépendantes, et de plus en plus. D’autres ne renoncent pas à préserver le « caractère propre » de l’Enseignement catholique.
Mais il faut le dire clairement : cette situation ne sera pas tenable longtemps si, de l’autre côté, l’idéologie continue à dicter les discours et les programmes des partis. On ne peut pas expliquer aux enfants qu’il existe une vérité au sein de la famille, et une autre à l’école ou dans la société. À moins de les rendre schizophrènes, ou de leur donner le sentiment que ce qui est dit à la maison n’est pas si important.
Déjà au XIXe siècle, Alphonse de Lamartine avait perçu ce « déchirement » dans l’âme des enfants : « Que voulez-vous que devienne l’homme moral et intellectuel dans un état d’enseignement et de société où l’enfant est comme ces fils de barbares qu’on trempait tour à tour, en naissant, dans l’eau bouillante et dans l’eau glacée, pour rendre leur peau insensible aux climats ? »
C’est donc un véritable projet politique d’ensemble qui devra un jour être élaboré à partir de cette promotion du bien et du vrai pour nos enfants. Quitte – pourquoi pas ? – à revisiter sans tabou les accords qui existent entre l’Église et l’État dans ce domaine. À l’époque déjà, Lamartine affirmait que quand l’Église et l’État voulaient « pactiser sans sincérité » en matière d’enseignement, le dernier mot était « la perdition des âmes »."
C.B.
“En particulier pour ceux qui n’ont pas les moyens de choisir leur école.”
Mais il y a un moyen très simple pour que TOUS aient le choix de leur école: un système de type “chèque éducation”. Même en divisant le coût actuel du seul enseignement public par le nombre total des enfants en âge d’être scolarisés sur notre sol, on arriverait à un montant
1) qui permettrait à chaque famille de savoir ce que représente l’effort financier consenti par la collectivité (c’est-à-dire les impôts payés … par ceux qui en paient) pour entretenir cette école faussement présentée comme “gratuite” (alors que le personnel n’est pas bénévole)
2) qui couvrirait les frais de scolarité demandés par bon nombre d’écoles privées.
Fleur
Le manque de sincérité, comme l’écrit Lamartine, ou plutôt la tromperie, pour parler sans langue de bois, rendent les contrats entre deux partis caduques.
C’est notamment le cas pour le mariage civil et pour l’école…
Les catholiques doivent aujourd’hui dénoncer ces contrats devenus frauduleux : pouvoir se marier à l’église sans être obligé de passer à la mairie ; pouvoir délivrer un enseignement vraiment libre, en refusant le contrôle et la mainmise de l’État.
Picaud
Le toast d’Alger du cardinal Lavigerie a vécu … et c’est la République socialiste qui a quitté la table !!!
DUPORT
Le nouveau gouvernement est manifestement la pour continuer tout ce qui se faisait mais de manière plus agressive y compris en ressortant tout ce qui a été écarté pour le moment.
N’espérez aucun changement ni aucune reculade au niveau de l’école mais au contraire une aggravation de la situation actuelle.
Bainville
Les accords négociés par l’Episcopat à la suite de la manifestation de 1984 n’ont-ils pas été un grand recul du christianisme et de la foi dans les écoles dites sous contrat?
Selon les critères énoncés par l’encyclique de PIE XI sur l’école catholique, très actuelle, seules les écoles hors contrat, fondée par des catholiques courageux et minoritaires, sont encore catholiques, avec des professeurs et des élèves partageant les mêmes convictions.
jpm
les pseudo accords de 1984 ont lié l’enseignement catholique à l’Etat avec la volonté des évêques !
Cosaque
Bravo et merci à Aymerix Pourbaix d’avoir à nouveau soulevé l’importance de l’actuel combat mené sur le terrain de nos enfants.
Il en va justement de leur âme et de leur liberté. En plus de la nôtre.
Jean Theis
Il y a maintenant des enfants qui programment et commencent l’assassinat de leurs parents.
Pire : le psycho de service hier soir sur Antenne 2 prétendait que tous les enfants passaient par le stade de souhaiter le meurtre de leurs parents !
J’ai beau me gratter la cervelle je ne me souviens pas d’une telle pensée, de près ou de loin, ni chez mes camarades. On se contentait de vouloir in petto plus de liberté… bref de faire tout bêtement ce dont on avait envie.
Magikbus
Les écoles seraient de bien meilleures qualités pour les francais si au lieu de financer les profs par l’état , les gens décidaient eux-memes avec leurs mairies quels profs embaucher ou non ,et si au lieu de financer des écoles conformistes à une idéologie , la meme somme d’argent était attribués aux mairies pour décider si une école doit ou non etre construite et financée .
Ce système interdirait la gabegie à fonds perdus endoctrinée dans un dogme qui profite ç certain parti politique ,et empecherait les nuls de règner dans les écoles au détriment de tous les autres élèves .
Seuls les diplomes devraient etre sous controle de l’état ,pas les écoles ni l’idéologie des profs gochistes .
clemsius
L’école de la république ne cherche pas à instruire mais cela fait plus de 200 ans qu’elle ne cherche qu’à détruire par petites touches. Au début elle n’a cherché qu’à faire des enfants athées en enlevant les crucifix dans les classes et en supprimant toute notion religieuse dans l’Histoire de France. Puis dans la lignée des idées de Mai 68 elle a décidé d’accélérer pour en faire des incultes idiots qui goberont tout ce qu’on leur dira sans rechigner. Dans ce registre un grand merci à Monsieur Jospin qui a introduit le maître d’école qui ne transmet plus son savoir aux élèves mais qui leur donne uniquement les outils pour qu’ils puissent l’acquérir. Il n’y a plus de cours mais des travaux pratiques et c’est grâce à eux que l’élève doit créer ses propres cours. Comment voulez-vous qu’un enfant en 6eme puisse s’en sortir? Ce système est doublement pervers car même les parents ne peuvent pas se rattacher à quelque chose pour essayer de venir en aide à leurs enfants car non seulement il n’y a plus de cours mais tous les termes sont différents et tout est dans l’abstrait. Même en Français on ne parle plus d’articles définis ou indéfinis exit les COD et autres compléments de nom. Tout le vocabulaire à changer pour empêcher les parents de pouvoir aider leurs enfants. Et à l’heure actuelle on est passé à un stade supérieur qui est de vouloir les transformer tous en LGBT en validant le fait même de les donner en pâture aux pédophiles et ce dès le plus jeune âge car il n’y a pas d’âge pour éveiller sa sexualité. La semaine des 4 jours et demi a été créée uniquement pour soustraire ces enfants de l’emprise de leur parent une demi journée de plus pendant la semaine non pas pour les instruire mais pour laisser les associations LGBT s’introduire ainsi dans l’école afin de “déconstruire leurs stéréotypes de genre” à l’insu des parents qui eux sont de toutes manières irrécupérables trop attachés qu’ils sont à leur mauvaise culture qui leur a fait croire depuis des siècles que la nature imposait un genre aux hommes et aux femmes et en insinuant que cette culture les empêchait d’être égaux. Cette culture n’a jamais été contre l’égalité mais il ne faut pas essayer de nous embrouiller par des grands mots bien nobles. Egaux n’a jamais voulu dire identiques. Au grand dam des homosexuels qui essaient de faire croire à nos enfants qu’être hétérosexuel n’est plus la norme. Aucun homme ne peut devenir une femme et aucune femme ne peut devenir un homme par le simple fait de sa volonté. Ce n’est pas nous qui choisissons notre genre, c’est la nature qui nous l’impose. Après on peut créer un couple qui ne fait plus qu’un, certes, mais en vivant pleinement sa différence dans la complémentarité et dans le but de fonder une famille avec des enfants. Si on n’y prend garde, l’ABCD de l’égalité va détruire nos enfants et même notre civilisation et qui plus est l’humanité toute entière en laissant la minorité d’une minorité jouer aux apprentis sorciers en faisant croire à nos enfants le contraire. Depuis Adam et Eve ils n’ont toujours pas compris que l’on était pas Dieu et qu’on ne pouvait pas changer les règles et que si on le fait les conséquences seront néfastes.