Michel Valadier, directeur général de la Fondation pour l’école et Pierre-Marie Sève, directeur de l’Institut pour la Justice, étaient invités de l’émission Ligne droite sur Radio courtoisie:
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EROUANI
Pour réaliser un tel big bang il faudra au RN remplir deux conditions :
-disposer d’une large majorité absolue, au moins 350 députés sur 577, soit un quadruplement de sa représentation,
-avoir la volonté politique d’agir très vite, avant que la nouvelle légitimité n’ait commencé à s’éroder.
Ne nage-t-on pas dans l’utopie ?
Giacomo
Si une autorité forte n’est pas rétablie dans ce pays, il finira dans le chaos.
Pour cela il faudrait une reprise en main très ferme de la Justice avec une application stricte de la loi et des peines qui en découlent. Malheureusement le retard apporté à la construction de nouvelles prisons et l’emprise de la gauche et du SM sur les juges rendent cet objectif quasiment inaccessible.
Une solution serait d’en finir avec les juges fonctionnaires formés et nommés par le gvt et les remplacer par des juges élus, comme aux USA.
Bref, un séisme
Garde67
Selon l’esprit initial de la Vᵉ République, l’autorité suprême appartenait au président de la République. Pour assoir cette autorité, le Général de Gaulle a sollicité le peuple afin que, le président soit élu au suffrage universel. Son mandat était de sept ans. Le Parlement votait les lois. La justice jugeait. La France n’avait aucune dette extérieure. L’Europe était tenue à distance. Nous disposions d’une dissuasion nucléaire. La France était souveraine. De Gaulle était libre de s’exprimer : “Vive la Québec libre”.
Tout cela a disparu : quinquennat, chienlit à l’Assemblée National, Juges omniprésents, Europe dictant sa politique et sanctionnant les écarts, soumission à l’OTAN et donc aux États-Unis, dettes abyssales détenues par des fonds étrangers. Il ne reste plus au président de la République qu’à “inaugurer les chrysanthèmes !” Toute autorité lui échappe : dans la rue, comme dans les écoles et les universités, à l’intérieur comme à l’extérieur. Il ne reste à Macron que l’autoritarisme.
Aussi, il sera difficile et long de rétablir la situation. Cela ne se fera pas en trois ans, ni en cinq.
Sans oublier, non plus, la capacité de nuisance de l’extrême-gauche, qui, esclave d’idéologies mortifères, cherche par tous les moyens à “tout conflictualiser”. N’oublions pas Mai 68 qui nous a valu l’avortement, le wokisme, et toutes les horreurs libertaires. Le danger est réel d’une confrontation. Et elle risque d’être terrible.
Pour éviter cela dans l’état actuel de la France, et à défaut de mieux, une victoire de la droite, la plus large possible, est souhaitable. Cela permettrait, au moins, de commencer le redressement et de tenir à l’écart les extrémistes de gauche, en balayant du même coup la Macronie.
Puisse à une majorité de Français et de Françaises de comprendre cela.