Roger Chudeau, député, ancien inspecteur général et directeur de l’encadrement au ministère de l’Éducation nationale, a été interrogé par Academia Christiana.
Dans cet entretien de fond, Roger Chudeau revient, en tant qu’ancien haut fonctionnaire et législateur, sur le nouveau programme d’éducation à la vie affective et sexuelle qui entrera en vigueur à la rentrée 2025.
Un contenu particulièrement précieux pour :
- les parents d’élèves soucieux de l’avenir éducatif de leurs enfants,
- les enseignants et chefs d’établissement confrontés à des directives parfois floues ou inquiétantes,
- les journalistes et observateurs de la vie publique qui cherchent des éléments objectifs sur ce débat sensible,
- les communautés religieuses et éducatives engagées dans la formation intégrale de la personne.
Thèmes abordés :
- Pourquoi la formulation même de « éducation à la sexualité » pose problème dans un cadre étatique
- Le risque de dérives idéologiques liées à l’intervention d’associations extérieures
- La confusion entre information légitime (prévention, respect, consentement) et endoctrinement moral ou militant
- L’urgence de restaurer une vision positive, exigeante et respectueuse de la sexualité humaine, dans une perspective éducative vraiment formatrice
Alors que les programmes prévoient trois séances obligatoires par an dans toutes les écoles, collèges et lycées, y compris dans le premier degré, Roger Chudeau alerte sur les zones grises du texte :
- absence de contrôle réel sur les intervenants extérieurs,
- risque d’une entrée masquée de la théorie du genre,
- instrumentalisation possible de la parole pédagogique au profit d’une idéologie déconstructrice.