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Valeurs chrétiennes : Education

Éducation sexuelle : l’école doit rester un sanctuaire

Éducation sexuelle : l’école doit rester un sanctuaire

Communiqué du Syndicat de la famille :

La publication annoncée du nouveau programme sur l’éducation affective, relationnelle et sexuelle de l’école maternelle au lycée laisse craindre le pire. Visiblement sous l’influence du militantisme woke, la DGESCO (Direction Générale de l’Enseignement Scolaire) a revu le projet initial du Conseil supérieur des programme. Son contenu idéologique est inapproprié pour des enfant, en particulier pour les classes de maternelle et primaire. Le Syndicat de la Famille s’alarme des conséquences de ce qui s’apparente à un bourrage de crâne pro-gender et transactiviste, et appelle Annie Genetet, ministre de l’Education nationale, à faire preuve de sagesse et de discernement pour protéger les enfants de toutes ces dérives. 

Remise en cause des sexes, transidentité, pratiques sexuelles diverses et variées… le programme d’éducation à la sexualité dont la publication prochaine est annoncée illustre l’emprise d’adultes militants sur les plus jeunes. « Il ne s’agit pas de sonder les intentions, mais de constater que le résultat est clairement inadapté pour les enfants et les adolescents » précise Ludovine de La Rochère, Présidente du Syndicat de la Famille. S’il venait à être confirmé, l’application du futur programme conduirait à ce que des adultes imposent à des enfants des discours qu’ils n’ont pas nécessairement envie d’entendre et ce, sans leur consentement puisqu’ils n’auront pas d’autre choix que de participer aux séances d’éducation sexuelle. Celle-ci serait en outre à aborder aussi dans diverses matières – lettres, langues, histoire… – comme si la sexualité devait imprégner tout l’enseignement scolaire !

Restaurer la confiance envers les enseignants 

Si tout le monde s’accorde pour dire que « l’école doit rester un sanctuaire », il faut le traduire dans les faits. Confier, comme il est prévu, tout ou partie de l’éducation à la sexualité à des intervenants extérieurs, c’est sous-traiter un enseignement particulièrement intime et sensible à des tiers qui ne sont pas dans le contrat de confiance entre l’école, les enseignants et les parents et dont la compétence professionnelle n’est aucunement vérifiée, ni dans les processus d’agrément des associations, ni avant les interventions. Ces intervenants ne sont pas non plus formés comme le sont les enseignants et sont souvent engagés dans une démarche militante incompatible avec l’école. Tous les enseignants sont préparés à la transmission des savoirs, sur le fond comme sur la méthode pédagogique. Ils bénéficient d’une formation tout au long de leur carrière, ce qui contribue à renforcer le lien de confiance vis-à-vis des familles, dans l’intérêt des élèves. Or, d’innombrables associations agréées n’ont pas de site internet, ne présentent nulle part leur projet précis d’intervention dans les classes, ou sont des organisations militantes, porteuses de revendications sociales et politiques. Elles n’ont rien à faire dans les salles de classe !

« L’émoi suscité il y a quelques années par les ABCD de l’égalité avait souligné combien la sexualité doit être abordée avec sagesse et sans le moindre esprit militant ou idéologue. C’est cette sagesse qui avait alors conduit à son retrait. Le futur programme doit respecter les élèves, les parents et les enseignants.

Il doit non seulement être cohérent sur le fond, c’est-à-dire sans militantisme woke ou communautariste, mais aussi être confié aux enseignants et non à des intervenants extérieurs. Il en va de l’intérêt des enfants » résume Ludovine de la Rochère.

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4 commentaires

  1. La République est d’ abord une machine à polluer et corrompre.

    après deux siècles de République, le mot “civilisation” n’ a plus aucun sens.

    • “république” (res publica) ou “la chose publique” n’est ni bonne ni mauvaise. Elle est tout simplement la meilleure forme d’organisation qu’on ait trouvé pour que chacun puisse s’exprimer, en ajoutant que tous les hommes sont égaux … ce qui en soi est très chrétien.

      A part ça, si vous voulez qu’on ait un roi, pourquoi pas mais à condition que ce soit moi ! Non, je plaisante…

  2. Pour info. reçue ce jour : le Syndicat de la Famille 59 vous invite à le rejoindre le vendredi 22 à 13h30 devant le rectorat de Lille, 144 rue de Bavay.
    Voici par ailleurs une vidéo très synthétique et très bien faite, à diffuser : https://t.me/VeriteDiffusee/23359
    C’est très clair et l’origine du programme est, allez à la page 39 et suiv. :
    https://www.sante-sexuelle.ch/assets/docs/Standards-OMS_fr.pdf
    Pour se documenter et réagir voir aussi, non seulemnt SOS Education mais aussi l’association Parents en Colère, qui propose notamment les modèles de lettres, les textes enfreints, une vidéo d’Ariane Bilheran qui est catho, pasionnante et explique très bien les mécanismes et ravages que cela peut faire chez les enfants.
    Et n’oubliez pas que les enfants sont les amis de Jésus !!! (tout se tient)

  3. Pour que l’école puisse rester un sanctuaire, encore faudrait-il que Dieu ne soit pas mis au piquet. Mais la laïcité veille à ce qu’Il soit puni par d’interminables heures de colle. Il ne faut pas s’étonner que Satan mène la danse sur la cour de récréation pour abrutir nos enfants à coup de déconstruction. On a déjà perdu le latin qui nous prévenait pourtant : “Errare humanum est, perseverare diabolicum”, comment faire comprendre donc, en bon français, qu’un garçon est de sexe masculin et qu’une fille est de sexe féminin. Certains prétendent que çà fait mauvais genre que de le rappeler.
    On ne compte plus les fautes d’orthographe, à cause de l’écriture inclusive, et lorsque les mathématiques prétendent qu’un papa plus un papa forme un couple qui a besoin d’une mère porteuse pour avoir un bébé. Un plus un n’égale plus deux. Ce doit être ce que l’on appelle des calculs de probabilité… mais on n’est sûr de rien. La science, qui n’est plus naturelle, se limite à reproduire les bêtises des grands spécialistes. Les toilettes non genrées apprennent aux garçons à s’assoir pour faire la petite commission et aux filles à se ternir debout pour faire pipi. C’est une drôle de gymnastique ! Il n’y a que pour la grosse commission qu’ils sont tous assis : vive l’égalité républicaine. Il paraît que tout cela a été décidé en commission mixte paritaire non genrée par le comité d’inclusion, section n° 4, au 3° étage du ministère de la (ré)éducation nationale, bureau n° 6, au fond du couloir, non éclairé, à gauche, par deux apprentis chargés de mission par le sous-secrétaire d’État à l’écologie. Pour limiter, sans doute, la propagation du CO2 dans les classes. Ce gaz est, en effet, très toxique.
    Lorsque toutes les disciplines scolaires sont prostituées, c’est la violence qui l’emporte.

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