Le chef de file du "courant des pédagogues, face aux tenants d’une conception traditionnelle de l’éducation" ne briguera pas de nouveau mandant à la tête de l’IUFM de Lyon. L’idéologue explique cette bonne nouvelle :
"Dans la conjoncture actuelle, je ne souhaitais pas être nommé par le ministre de l’éducation nationale, Gilles de Robien. Je me sens trop en désaccord avec les décisions prises, ces dernières années, dans le domaine éducatif, pour assumer ces responsabilités. Et je tiens à ma liberté de parole."
Cette non-reconduction est la moindre des choses : Meirieu avait lancé en février une pétition appelant à la "résistance" contre les "réformes" du ministre, avec un dégoût prononcé pour les méthodes de lecture syllabiques.
Mais son départ ne changera pas la donne, comme le note Jeanne Smits dans Présent de ce matin : "il ne faut pas s’attendre à un immédiat retour au bon sens", la majorité des caciques des IUFM partageant ses préjugés.
youg
Personne ne regrettera ce fossoyeur de l’éducation nationale, pédagogiste en chef qui préconisait, dans les écoles défavorisées, d’enseigner le français à partir de modes d’emploi de machines à laver plutôt que d’étudier les auteurs classiques.
Ce type est une pourriture avec un cadenas idéologique dans la tête et dire qu’il est professeur d’université à Lyon on plaint ses étudiants.
Anonyme
Remarquez aussi que si le ministre fait preuve de fermeté en apparence, ce n’est pas le cas en réalité… en particulier sur la méthode globale dont les décrets d’application ont été modifiés afin que n’apparaissent plus la mention syllabique et laise la place à toutes les méthodes de lecture… un pas en avant, deux pas en arrière…