Evoquant, lundi, cette église de Grenoble incendiée, j’avais relayé l’information de la personne chargée de la communication du diocèse, selon laquelle un court-circuit était à la cause de ce drame. La piste criminelle était donc écartée.
Mais mon confrère Daniel Hamiche, plus aguerri que moi sur ce sujet, a publié deux informations qui sèment le doute quant à la véritable cause de l’incendie.
- Un anonyme a mis en ligne, le 22 janvier, un texte curieux qui revendique l’incendie de l’église Saint-Jacques, sur Indymedia Grenoble un site [d’extrême-gauche tendance anarchiste] qui « fonctionne selon le principe de la publication ouverte, c’est à dire que chacun·e [sic] peut y publier une contribution […] Le collectif de modération n’est pas l’auteur des contributions. Celles-ci n’engagent que leurs auteur·e·s [resic]. L’équipe d’administration […] n’a pas à porter de jugement collectif sur les contenus publiés ». Cette “revendication” survenant cinq jours après les faits, pourrait sembler quelque peu opportuniste. Elle est titrée « La seule église qui… » : il est facile de remplacer les points de suspension par la suite d’une formule anarchiste célèbre et toujours utilisée «… qui illumine est celle qui brûle ». Elle est signée « Des courts-circuits », ce qui pourrait expliquer le retard de la “revendication”, car la thèse officielle d’un incendie dû, précisément, à un court-circuit n’a été soutenue par le diocèse de Grenoble qu’à partir du 21 janvier… Tout cela laisse perplexe.
- France 3 Auvergne Rhône-Alpes reprend la “revendication” publié sur un site anarchiste et signale un procureur qui n’est pas sûr à 100 % et un parquet qui poursuit les investigations, signe que l’enquête n’est pas close…