Dans Famille chrétienne, Aymeric Pourbaix fait un parallèle entre le "Concile des journalistes", expression de Benoît XVI pour dénoncer une interprétaion en rupture du Magistère, avec le nouveau pontificat, que les journalistes se plaisent à mettre en opposition avec le pape précédent :
"En ce début de pontificat, il convient dès lors d’être extrêmement prudent dans les commentaires de ce type de propos. En particulier pour ne pas alimenter les querelles intestines à l’Église qui ne demandent qu’à ressurgir, notamment en France. Au sein même du Vatican, le pape a reconnu fin septembre que « le diable [essayait] de créer une guerre interne, une sorte de guerre civile et spirituelle ».
Pour se prémunir de ces nouvelles « fumées de Satan » dans l’Église (dont parlait déjà Paul VI) et garantir l’unité, l’actuel Souverain Pontife a pris des moyens spirituels. Lesquels forment un enseignement bien plus sûr, celui de la prière : en mai, consécration de son pontificat à Notre-Dame de Fatima, puis en juillet à la Vierge d’Aparecida au Brésil ; consécration du Vatican, toujours en juillet, à saint Joseph et saint Michel, l’archange vainqueur du démon.
[…]Puissance de la prière, qui a déjà montré son efficacité temporelle, quand la veillée de prière du 7 septembre pour la Syrie a mystérieusement fait basculer le monde d’une veille de guerre à la recherche du compromis et de la paix.
Chez le pape François, il y a ce sens du surnaturel et de la grâce qui va à l’encontre du rationalisme et de l’humanisme sans Dieu, bien trop présents en Europe. À l’attention de nos esprits trop cartésiens, il rappelle ainsi l’efficacité souterraine et invisible de la prière. Et en particulier de celle du rosaire, ce « fouet du démon » recommandé par les papes.
Le 13 octobre, date anniversaire des apparitions de Fatima (1917), le Saint-Père consacrera le monde au Cœur immaculé de Marie. Au même moment, tous les sanctuaires mariaux et de nombreux diocèses s’associeront au rosaire qui sera récité ce jour-là. Il serait bien imprudent de ne pas prendre cette demande au sérieux, quand la dernière phrase de la Vierge à Fatima annonce qu’« à la fin, [son] Cœur immaculé triomphera ».