La défaite du présidant sortant Tassos Papadopoulos au premier tour de la présidentielle à Chypre a fait renaître l’espoir d’une relance des efforts en vue de la réunification de l’île dont sont partisans les deux finalistes qui s’affronteront le 24 février. M. Papadopoulos, qui a mené une campagne pour le rejet par les Chypriotes-grecs d’un plan de l’ONU visant à réunifier l’île, est arrivé 3e derrière le député européen et ex-ministre des Affaires étrangères Ioannis Kasoulides (33,51%) et le chef communiste Demetris Christofias (33,5%) qui n’ont eu que 980 voix de différence.
Les deux finalistes se veulent les champions de "l’ouverture" vers la communauté chypriote-turque, alors que les pourparlers intercommunautaires n’ont pas progressé depuis 2004. La réélection de M. Papadopoulos n’était pas souhaitée par la Turquie, son Premier ministre Recep Tayyip Erdogan affirmant qu’il était "très réticent à s’engager" en vue d’une relance des pourparlers. La République de Chypre, dans le sud, est la seule reconnue par la communauté internationale. La "République turque de Chypre Nord", envahie par les Turcs en 1974, est reconnue uniquement par la Turquie.
Marc
Avec le précédent du Kosovo-M., comment la communauté internationale pourra-t-elle refuser une indépendance de la RTCN ?