Lu sur Gènéthique :
"Les deux candidats à l'élection s'opposent radicalement sur cette question : d'un côté, Barack Obama, démocrate, qui ne reviendra pas sur l'arrêt Roe v. Wade de 1973 à l'origine de la légalisation de l'avortement aux Etats-Unis, et, de l'autre, John McCain, républicain. Pour Jill Abey, directrice de la clinique qui pratique des avortements à Richmond (Virginie), cette élection est d'autant plus importante que du président élu dépendra le choix des juges de la Cour suprême. Or, deux juges, libéraux, devraient être remplacés, en raison de leur âge, au cours du prochain mandat. "Si McCain est élu, il nommera des juges conservateurs dans une Cour suprême déjà très conservatrice, et ils annuleront" ce "droit à l'avortement", analyse-t-elle. Une telle annulation conduirait les Etats à légiférer eux-mêmes."
MJ
Antonin
entendu hier au journal de la santé sur la 5:
l’Europe n’aurait ‘malheureusement’ pas emporté le droit de la santé, laissé aux Etats. Ce point a bien été étudié par des Etats entrants comme la Pologne. Et la dame (journaliste?) d’affirmer qu’il faudrait parvenir à forcer la main des pays pour dépénaliser l’avortement. Elle s’offusquait aussi qu’en Italie plus de 70% des gynécologues aient avancé la clause de conscience pour refuser de pratiquer les avortements. Selon elle, un pays développé et moderne devrait pouvoir obliger son corps médical.
C’est affligeant? Malheureusement cela passe dans les mentalités, insidieusement, à force de feuilletons télévisés banalisant les couples homosexuels (un prochain téléfilm montre même un demi-frère “homo” devant s’occuper de sa fratrie, et y parvenant assez bien) ou les drames d’adolescentes que le planning familial croit sauver par l’IVG.
Comment retourner une opinion publique hostile? C’est simple : en regardant la télévision.