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Europe : politique

Elections européennes, les droites nationales en progression dans l’UE

Elections européennes, les droites nationales en progression dans l’UE

Outre la France, où la droite anti-immigration arrive largement en tête, les droites nationales ont connu une forte poussée. La composition provisoire du nouveau européen est à découvrir ici.

En Allemagne, les sociaux-démocrates du chancelier allemand Olaf Scholz sont arrivés derrière les conservateurs et droite nationaliste de l’AFD. Le SPD d’Olaf Scholz a obtenu 14% des suffrages, tandis que les conservateurs (CDU et CSU) sont arrivés premiers avec 29,5-30% et la droite AfD, en seconde place, avec 16,5-16%.

En Italie, le parti de Giorgia Meloni, Fratelli d’Italia, est arrivé en tête avec au moins 27% des suffrages. Le Parti démocrate (PD, centre-gauche), principal parti d’opposition, arrive en deuxième position avec plus de 23%, suivi du Mouvement 5 Etoiles dirigé par l’ancien premier ministre Giuseppe Conte avec environ 11%, selon ces projections réalisées pour les principaux médias italiens, la RAI, Mediaset, et La7. Les deux partenaires de coalition de Mme Meloni, la Ligue de Matteo Salvini et Forza Italia et le parti conservateur fondé par Silvio Berlusconi et membre du Parti populaire européen (PPE), sont crédités respectivement de 8% et de 10%.

En Espagne, les conservateurs sont arrivés légèrement en tête devant le Parti socialiste du premier ministre Pedro Sánchez. Le Parti Populaire (PP, droite) remporterait de 21 à 23 sièges (32,4% des voix), devant les socialistes avec de 20 à 22 sièges et 30,2% des voix. Le parti de droite nationaliste, Vox, remporterait pour sa part 6 ou 7 sièges (10,4% des voix) tandis qu’une nouvelle formation baptisée «La fête est finie» (Se acabo la fiesta) ferait son entrée au Parlement européen avec de 2 à 3 sièges (3,9% des voix).

L’opposition socialiste a remporté les élections européennes au Portugal, devançant légèrement la coalition gouvernementale de droite modérée qui avait gagné de justesse les législatives anticipées de mars dernier. Le parti de droite nationaliste Chega arrive en troisième position, avec 9,8% des voix, un score nettement inférieur à celui des législatives (18%). Il est suivi de très près par la formation libérale qui avait déjà fini à la quatrième place en mars.

Le parti de droite du premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, est arrivé en tête avec entre 28 et 32% des voix. Le parti de gauche Syriza, dirigé par Stefanos Kasselakis, un ancien trader longtemps installé aux États-Unis, arrive en deuxième position avec 15,2% à 18,2% des voix. Derrière lui, le parti socialiste Pasok obtient entre 10,9% et 13,9% des suffrages. Le parti nationaliste Eleniki Lysi (Solution grecque) décroche entre 7,6% et 10% des voix, derrière le parti communiste KKE (7,9% à 10,3%).

Contrairement à la Grèce, à Chypre, les conservateurs de Disy (PPE) et les communistes de Akel (groupe de Gauche) sont donnés à 23,80% et 23,10%. Le candidat antisystème Fidias Panagiotou obtiendrait 14,70, tandis que la droite nationaliste de Elam récolterait 10,40%. Ces deux partis obtiendraient chacun un élu. Le dernier élu irait aux sociaux-démocrates de Diko.

En Pologne, le parti pro-européen du premier ministre Donald Tusk est arrivé devant le parti Droit et Justice (PiS), mais celui-ci conserve un score élevé et la droite nationaliste de Konfederacja, très eurosceptique, n’enverra pas moins de 6 eurodéputés à Strasbourg.

Le parti du premier ministre hongrois Viktor Orban, qui avait qualifié les élections européennes d’«historiques», est arrivé dimanche en tête mais a enregistré un net recul. Son parti Fidesz a recueilli plus de 43% des voix, contre 52,5% au précédent scrutin de 2019.

Le parti de droite nationaliste FPÖ est arrivé en tête en Autriche, avec 25,7% des voix, suivi de près les conservateurs de l’ÖVP (24,7%), actuellement au gouvernement, puis les sociaux-démocrates du SPÖ (23,2%). Les Verts affichent un score de 10,7%.

Aux Pays Bas, l’alliance de gauche entre les Verts et le Parti travailliste devance la droite nationaliste avec 21,6% des suffrages et huit sièges à l’issue du scrutin. Le Parti de la liberté (PVV), la formation de Geert Wilders, enregistre toute de même une forte progression. Le mouvement devrait envoyer sept élus dans l’hémicycle après avoir recueilli 17,7% des votes. Le VVD, le parti libéral du premier ministre sortant Mark Rutte, obtient 11,6% des suffrages.

En Croatie, le parti de droite HDZ l’emporte avec 33,4% des votes. Le parti envoie 6 élus au sein du Parlement européens. La coalition de gauche SDP arrive en deuxième place avec 27,81% des voix, ce qui lui rapporte 4 sièges.

En Bulgarie, le parti de droite du Gerb (PPE) obtiendrait 26,20% des voix et aurait 5 élus. La coalition du PP («Continuons le changement») prendrait, elle, la deuxième place avec 15,70% des voix.

En Slovaquie, le parti du premier ministre slovaque Robert Fico, Smer (Direction), arrive en deuxième position avec 24,8% des voix selon les premières estimations. Le parti Progresivne Slovensko (PS), parti libéral de la présidente slovaque Zuzana Čaputovà, membre du groupe Renew au Parlement européen, remporte de son côté 27,8 % des suffrages. Le parti de droite Republika arrive enfin en troisième position, avec 12,5 % des voix.

Les Démocrates de Suède, qui soutiennent le gouvernement, enregistrent le premier recul (-2,1 points à 13,2%) de leur histoire à une élection. Le parti anti-immigration, qui espérait devancer le parti des Modérés du premier ministre Ulf Kristersson, échoue et arrive même en quatrième position.

En Finlande, le parti l’Alliance de gauche réalise une percée avec 17,3% des suffrages, soit quatre points de plus qu’en 2019. Le parti va donc avoir trois des 15 sièges réservés à la Finlande au Parlement européen, contre un seulement lors du précédent scrutin. La Coalition nationale (centre droit) du premier ministre Petteri Orpo consolide ses gains avec près de 25% des voix, en hausse de près de quatre points. Le Parti des Finlandais, formation de droite nationaliste qui participe à la coalition gouvernementale, recule à 7,6%, soit une chute de 6,2 points. Il n’obtiendrait qu’un seul siège.

Au Danemark, le Parti populaire socialiste est arrivé en tête et en nette progression de 4,2 points par rapport à 2019, avec 17,4%. Le Parti social-démocrate, à la tête de la coalition de gouvernement, recule à 15,6%, en fort recul de 5,9 points. Les deux partis devraient emporter chacun trois des 15 sièges danois.

A Malte, le Parti travailliste obtient 44,67% des voix, soit 3 sièges, contre 42,52% des voix pour la droite du parti nationaliste. Les conservateurs obtiennent, eux, trois élus.

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2 commentaires

  1. En gros, les résultats partent dans tous les sens selon les pays et la droite progresse à peine

    • Sans doute est-ce parce que l’Etat Profond a infiltré tous les partis et que les votes par correspondance et ceux issus des machines à voter sont manipulables. Nous verrons les députés qui appliquent les commandements des Guidestones, notamment le premier, ou le programme du W6rld Ec6omic F6rum.

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