Dans le dernier numéro, Philippe Maxence précise la position de L’Homme Nouveau quant à la campagne électorale qui s’annonce :
"Nos critères d’appréciation sont simples. Nous refusons les critères séculiers hérités de la Révolution française. Nous refusons d’entrer dans le jeu qui ne verrait dans l’opposition au collectivisme que la seule solution du libéralisme économique. Nous nous appuyons sur les points non négociables édictés par le cardinal Ratzinger et réaffirmés par le Pape Benoît XVI pour apprécier et juger d’une politique. Ces points non négociables ne constituent d’ailleurs qu’un minimum, qu’une base, en dessous de laquelle il est impossible de descendre. Nous nous appuyons sur l’ensemble de la doctrine sociale de l’Église, depuis la reconnaissance de la royauté sociale du Christ jusqu’à la justice sociale en passant, par exemple, par le principe de subsidiarité, la primauté du bien commun ou la propriété privée. Ces principes, intangibles, nous savons qu’il faut les composer (pas les adapter) avec les circonstances selon la vertu de prudence politique. Mais ce sont eux qui éclairent notre action. Nous ne donnerons pas de consigne de vote. Mais, à temps et à contretemps, nous rappellerons ces principes. Nos lecteurs sont libres et nous n’entendons pas les prendre au piège. Mais nous entendons le rester aussi !"
Cela n'étonnera personne : cette ligne est aussi celle du Salon Beige.