J’avais évoqué le rapport de la commission des affaires sociales du Sénat concernant l’accès à l’avortement. Le rapport est en ligne ici. En synthèse on n’y apprend rien de nouveau. Le recours à l’avortement a sensiblement augmenté en France depuis 1990 et cela ne semble pas émouvoir nos élus.
Par ailleurs, du fait des évolutions et parallèlement à la montée en charge de la technique médicamenteuse, la part des hôpitaux dans la réalisation des avortements a fortement diminué.
Concernant la clause de conscience des médecins, toujours dans le viseur, aucune donnée ne permet de mesurer précisément le nombre de refus opposés à des sollicitations de personnes souhaitant avoir recours à l’avortement. Aussi, le rapport évoque un récent sondage commandé à l’institut Ipsos par le Planning familial, qui indiquerait que 27 % des femmes interrogées ayant eu recours à l’avortement au cours des cinq dernières années ont été confrontées à un refus.
Parmi les mesures proposées par les sénateurs, aucune ne propose de se demander pourquoi le nombre d’avortements est en hausse constante, comment les éviter ou encore si les femmes ne préfèreraient pas garder leur enfant. Les seules pressions évoquées concerne celle des milieux pro-vie, mais surtout pas les pressions de l’entourage des femmes pour les forcer à avorter.
Ainsi, malgré la désertification médicale et la fermeture des maternités, le rapport propose de
Rendre systématique l’ouverture de centres périnataux de proximité susceptibles de maintenir localement une offre hospitalière d’IVG en cas de fermeture de services de gynécologie-obstétrique
Et comme il n’y a sans doute pas assez d’avortements, la rapport demande de
Conduire régulièrement des campagnes de communication grand public sur les modalités d’accès à l’IVG, sensibilisant les patientes au risque de désinformation en ligne.
Chouan85
Satan réclame toujours plus de sacrifices!
Montalte
La seule bonne nouvelle est qu’ils évoquent quand même les pressions de l’entourage pour avorter. Prions et mobilisons-nous pour que ces cas soient de plus en plus connus et fassent réfléchir – et pourquoi pas un jour basculer – l’opinion.
Montalte
Pardon, j’ai mal lu, ils n’évoquent pas du tout les pressions de l’entourage. Mais ma prière pour que ces pressions soient médiatisées reste d’autant plus d’actualité
Michel
La Ripoublique est un régime criminel dès son origine et ses politiciens en sont les complices.
France Fougère
En tous cas le bébé Santiago est aimé. J’estime que M.le Procureur aurait dû employer des mots plus humains s’adressant au cœur, rassurant les parents. On peut comprendre qu ‘une mère ait ressenti le besoin de prendre son bébé dans ses bras, et le père aussi. Voyez comment se comporte une mère chatte quand on lui prend un chaton : c’est le désespoir.
On a beaucoup dramatisé semble-t-il. L’enfant va bien !
Que l’enfant retrouve ses parents, avec de bons conseils non intrusifs, et un suivi effectué avec délicatesse.