Elisabeth Montfort analyse le rapport du député Leonetti sur le statut du faux-parent. Extraits :
"Là où le lobby gay attendait la reconnaissance de la filiation sociale
pour une reconnaissance juridique de leur union, Jean Leonetti répond
qu’il n’y a pas lieu de créer de nouveaux droits pour une catégorie de
citoyens (ce qui a donné lieu à un communiqué outré de GAYLIB, NDMJ). Le député n’a manqué ni de courage, ni d’habileté pour
auditionner toutes les parties concernées par ce projet dont le
Collectif pour l’Enfant (juristes, pédopsychiatres, associations
familiales, lobby gay…). Au final, les propositions du député
sont tellement allégées qu’on se demande s’il est bien sérieux d’en
faire une nouvelle loi. Car ses propositions pour conforter la
co-parentalité, assouplir l’intervention des tiers vivant avec
l’enfant, et servir l’intérêt de l’enfant, sont déjà inclus dans la loi
du 4 mars 2002 relative à l’autorité parentale. Plusieurs points
positifs du rapport Léonetti reprennent les propositions du Collectif
pour l’Enfant auditionné le 27 mai 2009 et devraient entraîner des
corrections sur le projet de Mme Morano. […]
L’élu, dans son rapport, propose une démarche pragmatique. Ce n’est pas
une loi abstraite et impersonnelle qui pourra répondre avec justesse
aux nombreux problèmes posés par l’exercice de l’autorité parentale,
partagée ou déléguée avec un tiers. Dès lors, on peut se
demander légitimement s’il est vraiment opportun de proposer une
nouvelle loi pour compléter celle du 4 mars 2002 relative à l’autorité
parentale. Il reste, c’est vrai, à mieux la faire connaître pour mieux
l’appliquer et surtout à généraliser la médiation familiale, non
seulement pour aider à gérer les conflits après une séparation ou un
divorce, mais surtout pour éviter ces séparations qui sont la cause
même de ces conflits."
A quand la restriction du divorce au nom de l'intérêt de l'enfant ?
Vincent
Elle est naïve ou quoi Elizabeth Montfort?
Elle n’a pas déjà assez vu combien le député Léonetti donnait à chacun ce qu’il voulait entendre pour aboutir à la fin à un projet voté qui nie la dignité humaine?
Sancenay
la démarche est habile quoique un peu grosse: on souligne “l’exploit” d’avoir gommé l’aspect gênant et, comme pour l’euthanasie , celui-ci peut avancer désormais masqué.
Au nom de la nom discrimination, le but serait atteint sans le dire.
Ce projet et son auteur doivent se retirer purement et simplement de l’avancée ( dans le mur ) qu’ils tentent de nous imposer au nom de leur ineffable religion fantique “du Progrès”.
Sancenay
oui, vous aurez bien lu “fanatique”, sorry pour la frappe (la faute de …! ne me faites pas dire ce que je n’ai pas pas dit …)