A propos de la pilule du surlendemain, Le Figaro écrit :
"Pour le Dr Élisabeth Aubeny, gynécologue et présidente de l'Association française pour la contraception, il n'y a aucune ambiguïté. «L'EllaOne empêche l'ovulation, alors que le RU486 s'oppose à l'implantation de l'œuf au niveau de l'utérus, insiste-t-elle. C'est un vrai progrès par rapport au Norlevo dont nous voyons des échecs indiscutables.»
Pourtant, Pierre-Olivier Arduin écrivait :
"Le principe actif, l’ulipristal acétate, se fixe sur les récepteurs auxquels se lie normalement la progestérone, l’hormone de la grossesse. Si une des conséquences peut être le blocage de l’ovulation, le mécanisme d’action possiblement abortif ne laisse planer aucun doute : en cas de fécondation, l’embryon ne pourra s’implanter dans une muqueuse utérine rendue impropre à la nidation. On remarquera d’ailleurs que ses propriétés moléculaires le font ressembler au RU-486 lui-même qui est chimiquement un analogue structural de la progestérone, capable également de piéger ses récepteurs."
Recto-Verso
Mise au point pour le Dr Élisabeth Aubeny, gynécologue et présidente de l’Association française pour la contraception :
à ma connaissance, le RU486 ne s’oppose pas à l’implantation de la personne au stade oeuf, mais à l’implantation de la personne embryon après de nombreuses divisions de l’oeuf pendant environ 36 heures (stade trophoblastique).