Lu dans Le Quotidien du médecin :
Pauline Cahier est décédée à 29 ans, le 26 avril 2018, alors qu’elle poursuivait ses études de médecine. La faculté de Poitiers lui a rendu hommage, jeudi 4 octobre, en donnant son nom à la promotion 2018 des internes de médecine générale.
Le parcours de cette jeune femme, à la personnalité hors du commun, est « édifiant », selon le terme employé par le Pr Philippe Binder, directeur du département de médecine générale de la faculté de Poitiers, à l’origine de cette initiative.
« Ce n’est pas sa mort qui lui a valu cette distinction mais les valeurs qu’elle a portées très haut dans sa trop courte vie », confie le médecin au « Quotidien ». Atteinte d’un chondrosarcome de la mâchoire inférieure dès l’âge de 15 ans, Pauline a entrepris des études de médecine, par vocation. Elle a franchi les obstacles malgré les traitements, les interventions, et les conséquences de sa maladie à l’origine d’une déformation de sa lèvre supérieure. À la fin de sa quatrième année, la tumeur se réveille. Des métastases envahissent le pancréas et le foie. Pauline se sait condamnée. Pendant la moitié de sa vie, la jeune femme s’est battue contre la maladie, sans jamais se plaindre ni rien laisser paraître. […]
Surtout, elle a choisi la vie de son enfant au détriment de ses propres traitements :
PONTIER
Elle est impressionnante et magnifique. Elle est c’est certain auprès de Dieu.
Deo gratias
Meltoisan
La vie remarquable de Pauline Cahier me fait penser à celle de Caroline Aigle dont une plaque à sa mémoire figure à l’Ecole Polytechnique.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Caroline_Aigle
Mesdames, à l’époque des “avancées sociétales”, puissent votre courage et votre exemple inspirer aussi nos dirigeants. Que Dieu vous garde et inspire ces derniers.
Collapsus
La médecine grandirait beaucoup à accepter plus souvent dans ses rangs des grands humanistes de cette trempe plutôt que des forts-en-maths.