Lu sur le blog d'Yves Daoudal :
"Virginie Labrosse, qui avait tué et congelé trois nouveaux-nés, a été condamnée à cinq ans de prison (pour trois assassinats), sans mandat de dépôt. Elle est donc ressortie libre. Normal : elle a été incarcérée le 24 août 2007, elle a donc effectué beaucoup plus de la moitié de sa peine. Or on n’effectue généralement que moins de la moitié de la peine à laquelle on a été condamné. C’est pourquoi l’avocat général avait requis six ans, ce qui déjà correspondait à plus de la moitié de l’incarcération de la prévenue.
Véronique Courjault avait été condamnée, également pour trois assassinats de nouveaux-nés, à huit ans de prison. De ce fait elle resta encore quelques mois en prison après le verdict. Ce qui apparaît à l’opinion publique, c’est que Véronique Courjault, après le procès, est allée un peu en prison, alors que Virginie Labrosse retourne tranquillement chez elle."
La justice légitime ainsi le meurtre d'enfants nés.
Jean-Claude(l'autre)
Votre conclusion est fausse : la justice ne légitime pas le meurtre d’enfants nés , puisqu’il y a condamnation .L’acquittement aurait éventuellement pu conduire à la coclusion d’une légitimation , encore faut-il dans un procès analyser le pourquoi d’un acquittement .
Autre chose est de débattre sur la sanction elle-même et ses modalités d’application .
( Mon commentaire ne se rapporte qu’à la rationalité de votre conclusion et n’est en aucun cas un avis sur le fond)
[Je vous renvoie au fait : Ce qui apparaît à l’opinion publique, c’est que Virginie Labrosse retourne tranquillement chez elle.
La condamnation fait un peu figure d’euro symbolique.
L’étape d’après sera la non-condamnation.
MJ]
JACQUES-FRANCOIS
Si l’on veut vraiment que le massacre des innocents cesse, il est impératif de répondre en masse à la demande expresse du Pape Benoît XVI, de faire de la veillée de prière du 27 novembre 2010 un réel point de départ du combat pour la défense de la VIE de la conception à la mort naturelle.
Réveiller les consciences anesthésiées par les matraquages médiatiques en faveur de la culture de mort est un impératif majeur pour les chrétiens.
Bonjour,
Que pensez vous faire pour répondre favorablement à l’appel lançait par le Pape Benoît XVI ?
C’est un appel historique qui peut changer la donne sur le problème que pose l’avortement dans bien des pays de la planète.
Je pense que c’est de notre devoir de chrétiens d’aller plus loin qu’une prière d’une heure le samedi 27 novembre 2010, ce qui est déjà énorme, je vous le concède. Mais nous devons faire plus, par exemple en appelant à une journée de Prière, Jeûne et Aumône, et cela dans toutes les paroisses de France.
Que nous devons faire des démarches auprès des médias : télés, radios, journaux pour en parler.
Que nous devons diffuser l’information sur TOUS les sites chrétiens d’internet.
Que nous devons distribuer tracts et affiches à la sortie des messes de toutes les paroisses.
Que nous devons pousser nos évêques à relayer avec plus d’enthousiasme et de vigueur l’information d’un tel évènement, que personnellement j’attendais avec impatiente et scepticisme. DIEU est bon et répond toujours à nos prières quand elles sont formulées dans le cadre du respect de Ses Commandements.
La défense de la Vie, de la conception à la mort naturelle, vaut bien que nous fassions un effort pour sortir de notre silence complice avec les puissances de mort à l’œuvre dans le monde.
Maranatha !
Merci !
JFL
crockett
C’est très grave, mais rien en comparaison de la justice divine, qui elle est éternelle, alors qu’elle profite de la crédulité de l’homme cette tueuse d’enfant…
Car ces trois petits sont auprès du créateur ,eux.
c
Je ne défendrais pas cette femme, et ne légitimerait ce qu’elle a fait mais dans un monde qui trouve normal la pilule dès la petite adolescence et l’avortement, la manipulation de embryon devenu l’objet de tous les trafics, et l’euthanasie, il est sûrement encore plus difficile de se rendre compte de la gravité de ses actes. Pourquoi ne peut on pas faire cela maintenant alors que cela aurait été tout à fait légal quelques temps avant.
Si je dis qu’on fera du savon des vieux sans ressources qu’on tuera dans les mouroirs dans 20 ou 30 ans avec la dénatalité institutionnalisée, la famille traditionnelle mis aux bans de la société car ne partageant pas certaines valeurs sur l’homosexualité, la transsexualité, etc. on va crier à l’abomination peut-être maintenant mais dans quelques années.
“On ne peut penser qu’une société puisse combattre efficacement le crime quand elle le légalise elle-même dans le cadre de la vie naissante.
(Benoît XVI, 16 septembre 2006)
CQFD
geraldie
J’ai remarqué que dans les affaires de nouveaux nés assassinés, la presse se montre incroyablement clémente à l’égard des mères en racontant leur histoire et les appelant par leurs prénoms.
Remarquez, vu le progré que notre société fait chaque jour, je ne serait presque pas choquée que ce genre de pratique soit bientôt accépté comme un moyen de contraception comme un autre.
Une chienne respecterait mieux son petit que ces hordes de population qui n’ont d’humain que le corps.
Olivier
à comparer avec l’incarcération expéditive de René Galinier qui n’a tué personne… ou celle de Vincent Reynouard pour ses écrits (il y est toujours):
http://rhubarbe.net/blog/2010/09/01/vincent-reynouard-prison-pour-delit-dopinion/
LB
C’est ni plus ni moins que de l’incitation au meurtre, quel pays !
Nabulione
Les Savoyards ne se sont pas honorés en prenant une décision pareille, même si l’accusée paraît avoir bénéficié de “circonstances atténuantes”…
C’est un bien mauvais signal envoyé au pays. Symboliquement, elle aurait dû rester en prison, ne serait-ce qu’un mois supplémentaire !
Amélie
Si elle avait assassiné trois adultes, elle n’aurait jamais pris aussi peu. On considère donc que la vie d’un nouveau-né vaut moins que celle d’une autre personne (et je n’aborderai même pas la question de la vie des enfants qui ne sont pas encore nés).
On devrait donner des prénoms à ces enfants assassinés, cela aiderait peut-être à faire rentrer dans la tête des gens que ce sont des personnes.
VD
Il ne fait pas bon être nouveau-né dans le doux pays de France…
Barbara
Que voulez-vous, ces petits n’avaient que quelques mois de plus que ceux qu’on assassine légalement avec l’argent de nos impôts. Comme le dit un commentateur plus haut, bientôt cela fera partie des moyens de “contraception”.
Moralement, avortement et infanticide sont également condamnables puisque tous les deux sont des meurtres d’innocents.
ABiz
Sans cautionner du tout la legerete de la peine je trouve votre titre pour le moins racolleur: certes, elle ressort libre de l’audience, mais apres plus de trois ans de prison. Si pour l’opinion publique, comme vous l’indiquez, elle rentre tranquillement chez elle, c’est aussi parce que la presse (et votre blog en l’occurence) presente les choses ainsi. S’il etait tout a fait clair, des le titre, que cette femme a fait trois ans de prison, la perception serait toute differente et, sans rentrer dans le debat de la duree de la peine, il serait clair que tuer des enfants est quand meme puni par la justice de notre pays!
[Plutôt que d’écrire que le crime d’enfants est “quand même” puni, je dis qu’il est “encore” puni. Mais jusqu’à quand ? A chaque procès, nous voyons la peine baisser d’intensité. La suite logique c’est que demain, ce ne sera plus puni. Tuer 3 enfants et prendre 3 ans de prison ? C’est vraiment une peine symbolique !
MJ]
Jacques
Il s’agit bien sûr d’un crime odieux. Mais il faut reprendre le contexte. Je sais que la notion de dénie de grossesse ne fait pas recette dans nos médias tradis, mais il me semble tout de même qu’il y a quelque chose de psychiatrique dans cette abomination et que les mêmes causes ayant les mêmes effets, je ne crois pas que la prison soit la seule solution dans ce cas, bien au contraire.
[Le déni de grossesse, cela n’existe pas : c’est un argument en faveur de la dépénalisation du meurtre de nouveaux-nés. MJ]
Jacques
@MJ j’entends votre argument, et je pense que nous avons tous en ligne de mire l’odieux procès de BOBIGNY. Mais exactement comme une femme dans la détresse qui avorte, je pense qu’une femme qui tue un nouveau né doit certes être punie mais de façon utile, avec une priorité mise sur les soins.
[Vous aurez remarqué qu’elle n’a pas été placée en hôpital. Soit elle est consciente et doit être condamnée, soit elle est folle et doit être suivie. Mais là, encore une fois, je ne vois qu’une peine symbolique pour un crime qui, finalement, n’en est plus vraiment un. MJ]
Arwenn
Je ne sais pas si oui ou non le déni de grossesse existe, mais ce qui me semble évident c’est que trois ans de prison pour le meurtre d’un être humain (en l’occurrence de trois ici), cela me semble bien peu.
Je suis contre la peine de mort, pour une vraie perpétuité dans certains cas et pour plus de fermeté en général dans la justice.
S’il est sans doute vrai que cette femme a besoin de soins psychatriques (et spirituels aussi!), il n’en reste pas moins que trois ans reste vraiment léger. C’est faire bien peu de cas de la vie de ces trois enfants assassinés. Mais il est vrai que l’on fait bien peu de cas de la vie en général dans notre société lorsqu’elle ne semble pas “au top”.
Benoît
Il y eu un temps où un tel crime était puni par la peine de mort !
Alors sans aller jusque là, il est certain qu’avec un verdic aussi clément, on en est vraiment très loin.